dimanche 21 décembre 2008

Retour au Mali

Bamako, ville d'arrivée en août dernier.
Bamako, rendue en décembre, je la vois avec de nouveaux yeux.
Elle est plus belle, elle est moins bouleversante.
Faut croire que mon quotidien en Afrique m'a habituée à tout ça.
4 mois et hop!
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Ma chouette So Diarra Dao Boucha.. est déjà entre ciel et terre. Retour dans votre froidure pour elle. Et dans la chaleur de l'accueil québécois qui lui sera réservé. Elle me manquera. Beaucoup. J'aurais voulu la garder dans ma valise pour continuer à voir le Mali avec elle. Heureusement, elle m'a laissé ses gougounes. Ses souliers continueront de voyager, comme ceux de Félix. Merci So et bon retour vers ton grand chéri, ton p'tit chéri Nils, tout les autres et tout tes p'tits bonheurs de cafés Bailey's de Noël! :)
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lundi 15 décembre 2008

Emballante idée

Bon! Si je suis une bonne élève de mes cours de coopération interculturelle, je me dois de faire de l'éducation au développement pour sensibiliser les gens autour de moi. :)

Alors, attachez votre tuque (ouaf! ouaf! vous l'avez d'ailleurs sûrement sur la tête avec VOTRE climat!!! héhéhéhé), je commence AUJOURD'HUI!

Je vous invite (encourage, voire incite fortement) donc cette année à participer à la chouette campagne SANS EMBALLAGE de Oxfam-Québec pour le temps des Fêtes! Il s'agit en fait, au lieu de donner des cadeaux parfois inutiles aux amis et famille, de donner des choses essentielles à ceux qui en ont vraiment besoin dans le Monde.



Et comme cela tombe bien... je ne suis pas là cette année pour les fameuses Fêtes... Alors ceux et celles qui pensaient se sauver de m'acheter un cadeau (! hihi !) choisissez donc cette belle cause :) Je ferai de même de mon côté, bien sûr!

Allez voir le site ICI pour plus d'explications et la liste des cadeaux avec les prix (ça commence à 1$, oui! oui!).

Et allez donc voir pour le plaisir les publicités délicieuses de Marc Labrèche , Pascale Montpetit et James Hyndman... juste pour vous donner le goût de faire un p'tit geste!

Bonne préparation de vos partys de dinde et de tourtières! (gardez-nous en un ti-peu pour le retour ok?)
Ho! Ho! Ho!

dimanche 14 décembre 2008

Loin des yeux, près du coeur

Je me permets de faire une parenthèse à mes récits de voyage parce que ce matin, mon coeur de marraine veut sortir de ma poitrine! C'est avec une bouffée de joie et les yeux dans l'eau que je vous présente ma filleule (au centre avec un seau à la main), qui fait partie d'une série de représentations de la comédie musicale Annie, à Lévis où elle habite. Pour la première fois depuis le départ, je me sens loin... (désolée pour les autres, mais c'est cette grande beauté blonde de 10 ans qui me chavire!) et surtout triste de ne pas pouvoir assister à ce moment intense, mais je peux très facilement l'imaginer sur scène!


Ma belle cocotte d'amourrrrrr, si un jour tu lis ces quelques lignes, je veux que tu saches que tu es toujours au chaud dans mon coeur et que je pense à toi très fort!

Bon... je vous laisse ici, c'est pas chic de se mettre à "chiâler" en plein cyber... hihihi

mercredi 3 décembre 2008



TROUVEZ L'ERREUR

Les messagers verts

Cette semaine, c'est l'apogée de mon projet de stage "volet environnement" (ACDI oblige! :)
Cela fait quelques semaines que je travaille avec les élèves des classes d'alphabétisation sur la création d'affiches incitatives en environnement. Un long processus qui nous a amené à observer certains comportements indésirables et à réfléchir ensuite sur des petits gestes du quotidien à faire pour corriger la situation. Gardons le centre propre pour un milieu de vie plus agréable! En plus, nous devons remercier la directrice qui a fait l'achat de plusieurs poubelles supplémentaires afin d'aider les jeunes à adopter des comportements "verts". Les jeunes ont chantés, écrits, discutés, se sont exprimés par le dessin et la peinture... ils sont tout simplement super et je les adoooooore! :)

Hier, le temps des présentations aux petits et grands du centre a débuté. Toute la semaine, nous faisons le tour des classes de maternelle et des ateliers, expliquant notre démarche, chantant en choeur et distribuant nos affiches pour tenter de conserver une pérennité dans les comportements!

Parfois, le changement passe par de petites choses, de petits gestes simples, simplement accompagnés de bonne volonté. De la volonté, les jeunes d'alpha... ils en sont plein! :)

Mes "publicitaires" en herbe qui se préparent ...

Souleymane et Drissa qui présentent leur affiche:
"Il ne faut pas tirer les feuilles des arbres"

Ernest qui pose fièrement et sérieusement avec l'affiche qu'il a réalisée avec Marc:
"Je jette les ordures à la poubelle"

Présentation en classe de petite section maternelle

mercredi 26 novembre 2008

Ouaip, j'étais ici aussi pour ça!

KWELEWORO
ou
Se sentir accueillie comme chez-soi, même au bout du monde

"Si vous n'allez pas en village de brousse, vous n'aurez pas vu le Burkina..." C'est ce qu'on nous avait dit ici, et cette petite phrase était remplie de vérité. Ce sont des moments inoubliables que nous avons vécus ce week-end à Kweleworo, village natal de notre ami Inoussa. Les nombreuses mésaventures de mécanique des motos ont bien failli nous faire rebrousser chemin (c'est le mot juste étant donné que nous étions rendus dans le Burkina très très profond! :), mais les heures de route (et d'attente de réparations) en valaient la peine. Que d'apprentissages! Que de questionnements et de réflexion à savoir si je fais la bonne chose au bon moment, la bonne parole, le bon geste, le bon remerciement, si je dois parler ou me taire (surtout me taire et écouter ces gens qui m'apprennent doucement leurs croyances, coutumes et traditions). Humilité devant ce que je ne comprends pas toujours, respect devant ces vieux d'où émane une tranquille et rassurante sagesse. Je ne sais trop comment vous décrire ce que j'ai vécu... Surtout que je découvre encore plein de choses avec le recul. En un mot: INTENSITÉ. C'est tout moi, ça! :)


Je ne peux débuter que par le chef du village (à gauche) SANOU Guiri
et par le vieux de notre concession "hôte" (à droite) OUEDRAOGO Seydou.
Quand je parle de sagesse, ces deux messieurs ne peuvent qu'inspirer le respect.

L'entrée de la cour de nos hôtes, une grande famille avec plus de 40 personnes y habite.

Le soir venu, nous partageons le repas avec notre ami et ses copains, dans notre case. Vous y voyez les pois de terre, le riz sauce arachide et viande, ainsi que le tô au sésame. Vous ne voyez pas le poulet... il est dans nos bedons :) Nous avons su plus tard que beaucoup de villageois avaient apporté de la nourriture dans la cour pour contribuer aussi à notre visite. Heureusement, on ne nous a pas tout servi... Puisque c'est bien connu, les tubabu, ils ne mangent pas beaucoup! On a également su que les gens avaient été agréablement impressionnés que nous mangions collectivement, en partageant le repas simplement, sans demander de manger seuls. Une évidence pour nous, une immense joie pour eux. Comme quoi on peut parfois faire des bons coups sans s'en apercevoir immédiatement...

Vous m'avez reconnu! C'est moi devant notre case, au petit matin. Nous y avons vraiment très bien dormi, et mes craintes de départ de partager ma chambre avec des bestioles (on est en brousse, quand même!) s'est avérée complètement fausse à mon grand bonheur et soulagement... hihihi
À noter, le sésame fraichement récolté qui sèche sur le toît.

La cour à l'aube.
Réellement, la ville ne me manquait nullement à plusieurs moments.
Pour le ciel MAGISTRALEMENT étoilé de la veille;
Pour ce lever de soleil paisible;
Pour l'air vivifiant et exempt de pollution;
entre autres!

Lever du jour sur le champ de coton.
La sainte paix!

Le coton! Le coton!
J'avais l'air d'une enfant, mais je n'en avait JAMAIS vu autrement qu'à la télé!
J'étais impressionnée, j'vous dis!

Avant de partir le dimanche matin, j'ai pu un peu approcher les enfants de la cour.
Ils font un peu peur, les blancs, quand on n'en a jamais vu...
La veille au soir, nous avions plus de trente paires d'yeux rivés sur nous, écarquillés (pour ne pas dire exorbités :) à moins de 2 mètres. Éprouvant et intimidant! Pour nous, surtout! héhéhé

Et finalement...
Mes 4 mecs.
Mes 4 protecteurs.
Mes 4 gentlemans.
Mes 4 mécaniciens... de brousse!
"A ni tie", mes amis!
De gauche à droite:
Jean, Alassane, Luc et Inoussa

vendredi 7 novembre 2008

La magie de Brama

Ce matin, dans la cour des maternelles, un petit moment de bonheur!

Mon ami Cool Brama -pour Ibrahim Coulibaly! (avec la casquette blanche), un super musicien/conteur/marionnettiste, s'est amené avec des copains pour faire danser les enfants au son de la musique traditionnelle.

Sous les rythmes du djembe, des balafons, des shakers et des duns-duns, les petits Zamours se sont trémoussés à qui mieux mieux (et quelques grandes aussi... hihihi)

Comme des images valent mille mots, voyez par vous-mêmes:




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Comment ne pas craquer de joie devant ces binettes?
Moi, je ne peux pas! Je les Zaime tellement!!!!

Flore et Rafik, les 2 inséparables


Yasmine ou "Poupette" :)


Nafinai, ma "chérie coco"

jeudi 30 octobre 2008

à votre santé!

Quand il fait bien chaud, rien de mieux qu'un sachet de BISSAP glacé que l'on prend directement dans le congélo de l'infirmerie du dispensaire... si on est chanceux!

Sinon, on se rabat, comme aujourd'hui, sur cette autre boisson fraîche (mais après le boulot celle-là!)

À la vôtre!

dimanche 26 octobre 2008

Tissés serrés

Bon, si vous avez déjà lu le post de Luc, vous savez qu'on est allés au marché ce matin.
J'avais, pour ma part, et depuis fort longtemps l'intention d'acheter des pagnes pour faire, entre autres, de jolis rideaux dans notre futur appart montréalais. J'ai toujours aimé ces couleurs vives qui ne ressemblent en rien à autre chose que l'Afrique, tout simplement. C'est ce que j'ai fait ce matin de mon côté. J'ai acheté mon premier tissus. Sauf que je n'avais pas bien réalisé les dimensions de celui-ci. Comme je visualisais déjà ma fenêtre dans ses beaux habits africains, j'ai crû que je devais acheter beaucoup de tissus. Mais j'en ai acheté vraiment beaucoup. Vraiment. Beaucoup. Beau. Coup. Beaucoup trop...

Je vous inviterai donc dans notre future demeure où vous pourrez admirer nos fameux rideaux en pagne, notre nappe en pagne, nos napperons en pagne, nos serviettes de table en pagne, notre housse de grille-pain en pagne, notre housse de couette en pagne, notre divan recouvert de pagne et assis dessus, nous-mêmes, les joyeux bobolais d'adoption habillés en pantalons en pagne, en jupe de pagne, en chemise de pagne, en blouse de pagne, avec nos foulards en pagne et Luc sa cravate en pagne. Toujours le même mautadit pagne. Ok, j'vous jure qu'il est vraiment beau... heureusement! ha! ha! ha!

Alors si jamais vous recevez en cadeau à notre retour un quelconque objet fait d'une étoffe de pagne, acceptez-le, je vous en prie, c'est qu'on en a TELLEMENT! :)

samedi 25 octobre 2008

Quand on se compare...


CHEZ-VOUS

Pour brailler: Cliquez ici


CHEZ-NOUS
Pour rigoler: Cliquez ici

nota bene: brailler et rigoler peuvent s'inverser selon votre situation dans le Monde...
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Si vous n'avez pas encore ressenti d'émotions intenses en lisant ce message, voyez votre futur ici
pendant que le nôtre, se situera dans le genre de ceci
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Cruel, non?
On fait tellement des gros sacrifices...


vendredi 24 octobre 2008

J'ai une poule dans ma boîte à fleurs!

Y'a de ces petits clins d'oeil comiques qui, tout d'un coup, me rappelle que je suis bel et bien loin de ma patrie!
Le paternel du proprio de notre maison est allé visiter ses parents au village.
Il en a ramené une poule et deux coqs. On les a surnommé BAR, BE, et CUE...
Depuis ce temps, ces trois volatiles se promenaient à qui mieux mieux dans la cour.
Bon, ce matin, ne reste plus que les deux mecs BAR et BE puisque madame CUE a été déplumée hier soir... et braisée par le fait même...
Mais le premier soir de leur arrivée, la dite poule en question avait élu domicile sur notre boîte à fleurs. Assez loin de nos écureuils de ville!

Aussi, toujours en lien avec ces bêtes à plumes; j'ai eu toute une désillusion cette semaine. Moi qui avait crû toute ma jeunesse, bercée par les contes merveilleux, que le coq ne chantait qu'une fois, à l'aube... je me suis bien trompée! J'ai été flouée! Ok, ça fait extrêmement citadin et on dirait que je ne suis jamais sortie de chez-nous, mais en tout cas, le coq dominant de la cour chante son opéra à toute heure et bien sûr, à partir de 5 heures du mat. Ce matin, on a même su que plusieurs voisins allaient aussi manger du poulet en fin de semaine... Parce qu'il se faisait répondre en canon par d'autres futurs repas comme lui.

samedi 18 octobre 2008

Tendresse

Awa, avec toute la tristesse du monde dans ses yeux.
Awa qui souffre en silence et qui s'agrippe à moi pour se consoler, instantanément.
Awa qui n'a pas choisi.
Elle est là, simplement, comme sa dizaine de frères et soeurs.
Je pourrais vous raconter sa réalité quotidienne, mais je ne le ferai pas.
Ce n'est simplement pas nécessaire, c'est tout.
Je prends Awa dans mes bras, et ainsi, à deux, sa tristesse est moins lourde à porter.

Et ce n'est pas parce qu'elle est africaine et pauvre et triste qu'elle fait davantage pitié. Détrompez-vous. Des enfants et des histoires touchantes, y'en a chez-vous aussi, au coin de votre rue peut-être. Mais moi je vis ici pour le moment. Et cette petite me rappelle à tous les jours que je suis humaine. Elle me connecte avec mes émotions, elle me bouleverse le coeur. Mais pas au point de non retour, juste suffisamment pour que je garde sa main un peu plus longtemps dans la mienne.

Avis aux lecteurs: Loin de moi l'idée de faire de cet espace une zone de larmoiement et d'apitoiement comme on a déjà vu dans de mauvais documentaires. Je ne suis pas ici pour ça et ceux et celles qui ont fait le CFCI avec moi savent à quel point j'exècre l'image de l'enfant africain avec le bedon enflé et la mouche au coin de l'oeil - même si elle existe réellement, cette image,- elle ne doit pas nourrir l'imaginaire populaire dans une généralisation grotesque.

samedi 11 octobre 2008

Vous gagnez... un gros paquet de cochonneries!

"Gardez-les donc chez-vous, vos cochonneries!"
C'est ce que j'ai eu envie de crier lorsque le centre a reçu de pleines boîtes de soit-disant "dons" de gentils pays riches et Développés (avec un grand D...) qui veulent avoir bonne conscience... Je ne sais pas d'où ça venait, et je ne veux pas le savoir. Mais j'étais TELLEMENT choquée, entre autres parce que je me sentais associée - de par ma blancheur - à ces donateurs inconscients. Vous voulez que je vous dise? C'est pas parce que les "pôôôôôôvres petits africains" ont peu de jouets et de fournitures, qu'il faut leur envoyer des déchets!!!!!

Des bouts de crayons et BRISÉS, des jeux incomplets et BRISÉS, des moitiés de chandelles de fête BRISÉES (vous savez là, les ti-bouts tout collés qui ont déjà servis sur des gâteaux et que chez-nous, on jette?), des cahiers à demis remplis et BRISÉS, des autos anciennement téléguidées, qui ne sont plus guidées du tout, roues en moins et BRISÉES, des vieilles bébelles de décorations de Noël chiffonnées, crottées et BRISÉES, etc, etc, etc.

En voyant ça, c'est mon coeur qui s'est lui aussi BRISÉ...

J'étais mal à l'aise de voir les monitrices fouiller dans tout ce bric à brac pour essayer de trouver des choses qui leur conviennent et qui pourraient servir avec les enfants. De la vraie cochonnerie, j'vous dis. Ok, dans le lot, quelques articles potables et utiles, en bon état. Mais vraiment pas de quoi se réjouir outre mesure.

Je ne dis pas de ne rien donner. Je pense par exemple aux yeux des p'tits gars de la moyenne section de maternelle quand ils ont vu les belles autos que le petit Alexis québécois avait choisies lui-même dans son coffre à jouets. Elles ont vécues, mais elles sont chouettes et n'ont pas l'air d'avoir été sorties de la benne à ordures tsé. Y'a des maudites limites comme on dit chez-nous entre donner de bon coeur et par générosité et se débarasser de nos poubelles vers les pays en développement sous prétexte qu'ils sont donc dans le besoin. QUI a besoin d'un p'tit boutte de chandelle de gâteau au 3/4 brûlée et crottée? Si vous me trouvez une réponse, je me rétracterai.
Pour l'instant, j'enrage.

vendredi 10 octobre 2008

Fragile, la blanche?

Et voilà! C'en est fait de ma détermination à devenir un peu plus intégrée...
4 petits jours auront suffi pour venir à bout de moi, de ma patience, de ma santé...
et de mon cuir chevelu!
EXIT, les tresses, depuis hier après-midi.
Ah, pour ce qui était de la douleur causée par l'étirement extrême qu'a subi mon crâne, ça allait vraiment mieux. Mais comme j'ai la peau trop fragile, et que depuis 3 jours il fait vraiment chaud (et que je transpire de la tête comme de partout ailleurs), je me suis mis à faire une réaction cutanée pas trop agréable, voire douloureuse. Un genre d'allergie, quoi! Je dois donc avaler des petits comprimés pour encore une journée. Est-ce que je veux VRAIMENT être malade à cause de mes cheveux, moi qui suis pour le moment en pleine forme? La réponse était simple! En deux temps trois mouvements, les filles de l'ADT m'ont enlevé toutes les tresses (et du coup, elles se sont méritées tout un paquet de mèches gratuites!)
Bien sûr, je suis déçue... Mais mon EXCELLENTE nuit de sommeil, la tête fraîche après un quadruple lavage :) a vite dissipé ma peine!
Heureusement que j'ai gardé des photos à l'appui pour me rappeler ce supplice auto-infligé...
Si on a dit qu'il fallait souffrir pour être belle, je dois dire qu'on est ce matin plus belle encore: Enfin souriante et la tête en paix!

lundi 6 octobre 2008

Émotions 101

Je m'en permets toutefois une, qui montre ma petite binette aujourd'hui, jour de la grande Rentrée. À travers cette photo, je suis certaine que plusieurs d'entre vous savez exactement comment je me sentais à ce moment là.

Mais où sont les photos?

Un petit message d'information publique pour tous ceux et celles qui n'iraient pas visiter le blogue de Pierre-Luc et qui se demanderaient comment ça se fait que je ne mets presque jamais de photos ici. Je vous conseille d'aller y faire un tour, vous serez servis et très certainement ravis de voir ses beaux clichés!

dimanche 28 septembre 2008

Marchons ensemble

Je suis dans mon petit cocon, sous le filet. Une averse toute chuintante rafraîchit l'air au-dehors. De celles qui sonnent le glas de la période des pluies. Elles sont de moins en moins fréquentes, les vraies, les grosses, celles qui étaient soudaines, violentes, balayant toutes choses, fouettant qui s'aventurait dehors. Ce bruit de gouttelettes m'est familièrement "québécois": un rappel d'octobre ou d'avril. Sauf qu'ici, j'aperçois une orange qui se balance doucement à la fenêtre du salon, s'alourdissant à chaque semaine, qui se détachera bientôt de l'oranger pour finir dans notre assiette... Pour accueillir l'Harmattan et la fin du Ramadan. La grande fête se prépare. On en parle, on l'attend, on l'espère, on la sent palpable: elle est dans l'air partout en ville, presque tangible.

Aujourd'hui dimanche, c'est d'habitude mon jour préféré pour le marché. Tranquille. Mais cette fois, il est grouillant de vie et d'activités. Une grande fête, il faut bien la préparer. De nombreuses femmes s'affairent, achètent les condiments et s'arrêtent même beaucoup plus qu'à l'habitude à rêvasser devant les boutiquiers. J'ai l'impression qu'elles se feront belles, mardi. Fières et altières, sapées du Bazin de type joyeusement nommé "mon mari est capable" - c'est le plus cher, évidemment-!

Moi, je déambule à travers toute cette bouillonnante masse. Entre les boules de sumbala, les chenilles grillées, les piments multicolores. Les pyramides d'épices ocres, rouges et kakis, fièrement érigées, défiant souvent la gravité. Sacs de couscous, maïs soufflé ou bonbons caramélisés. Les cubes MAGGI, les spaghettis, les racines de manioc. Les légumes bien fermes et appétissants et les autres... fatigués et fripés d'attendre la cliente au bord de l'allée. Si chez-nous on dit que le maître ressemble à son chien, ici, la femme ressemble souvent aux denrées qu'elle vend. La pauvre vieille édentée et parcheminée vendant sa salade fanée et ses tomates piquées. C'est comme ça. C'est la loi du plus fort. La concurrence est féroce sous la camaraderie (ex. "Tu n'achètes plus le Fanta chez-moi maintenant?")

J'évite toujours autant le coin des bouchers. Même les chenilles, noires, dodues -et comestibles bien sûr-, provenant de l'arbre de karité (sont-elles VRAIMENT immobiles -mon imagination me joue des tours) me paraissent plus inoffensives. Je me suis tout de même arrêtée aujourd'hui pour les observer (les bouchers, pas les chenilles) et j'ai compris le sens de la mise en garde de mon ami Pascal sur ce coin. Maniant le "coupe-coupe" élimé comme un bûcheron la hache sur une souche récalcitrante, bien malheureux est celui -ou celle-, qui par mégarde ferait un pas trop près de cette lame qui semble s'appeler Tétanos. Honnêtement, je préfère vraiment me tenir loin de ces bourreaux qui me rappelle vaguement un Chef Groleau (bonne pub pour RBO, mais moins bonne pour le tablier du boucher...) ... mais, A-T-IL un tablier au juste? Mmmm, je devrai y retourner pour vérifier...

samedi 27 septembre 2008

Gastronomie

Me voilà encore en train de parler bouffe...
Pourtant, quand vous me verrez, vous trouverez sûrement que je ne dois pas manger tant que ça puisque les kilos commencent à s'évaporer à mesure que je dure en Afrique - bon, j"exagère un tout petit peu, mais quand même... Laissez-moi donc le bonheur de pensez que vous ne me reconnaîtrez pas... hihihi-

En fait, je veux vous parler d'un truc que j'ai goûté grâce à mon amie Aminata lorsqu'elle m'a invitée chez elle. Ce sont les Pois de terre (ou pois Bambara) qui sont franchement une bonne collation pour mes papilles. (So Bou, je crois que j'ai enfin trouvé ceux dont tu parlais finalement... :) En fait, ça goûte un peu entre le pois chiche et la fève rouge. On fait bouillir les pois dans de l'eau un peu salée pour une heure environ pour qu'il deviennent tendres. Pour les déguster, on doit enlever la peau (genre de coquille) et manger le pois à l'intérieur. Voilà!

J'ai également un merci pour Siata qui m'a fait goûter à l'Attiéké (ou couscous de manioc)
cette semaine. Un petit goût de revenez-y, quoi!

Aussi, pour finir, je crois que j'éprouve un SÉRIEUX problème.... Le midi, nous mangeons au centre et attention.... JE SUIS RENDUE QUE J'AIME LE TÔ!!!!!! Celui avec la sauce d'oseille....
Sans blague, il me fait VRAIMENT plaisir comme dirait Richard. Suis-je en plein mimétisme ou bien? Pour les copains et copines québécois qui ne connaissent pas, je vous prendrai des photos de mon prochain plat (lundi ou mardi assurément!). Il paraît qu'on s'habitue à tout mais là, je ne m'y attendais pas. Même la directrice et les filles du centre n'en croient pas leurs yeux. Mais bon, faut croire que je peut remercier mon Papa qui a donné à la petite fillette que j'étais à l'époque, cette curiosité et ce plaisir d'apprécier toutes sortes de mets inconnus.

C'était la fin de cette chronique gastronomique bobolaise.... pour le moment! hihihi
Bon appétit!

vendredi 26 septembre 2008

Créer des liens

J'avais comme objectif de créer des liens.
On peut dire que ça commence à bien aller de ce côté-là.
Ce que je n'avais pas prévu par contre, c'est de créer AUTANT de liens avec mon garagiste...
Il est ben fin, mais c'est-y possible de ne pas aller le voir juste UNE JOURNÉE pour qu'il me répare une pièce de vélo siouplaît?
Mon principal choc à date à Bobo? Mon #{##|```]}&&""'(( de vélo!!!!!
Non, mais, y'a des limites! Je me suis même fait dire hier qu'il commençait à coûter plus cher qu'une femme.... hahahahaha ça illustre-t-y assez bien mon propos ça?

Bon, au moins, la rigolade dans le taxi ce matin qui avançait à environ un gros 10 km/hre ( et je pense que je suis généreuse - parce que ça, c'est une fois qu'on a pu sortir du trou où on s'était enlisé en embarquant) jusqu'à temps qu'il étouffe comme un asthmatique à court de Ventolin. Il a donc rendu l'âme, l'eau de l'orage de l'heure d'avant lui entrant par tous les pores du moteur. Y'a de ces ballades typiques et grotesques qui vous remettent le sourire aux lèvres en un rien de temps, j'vous jure!

dimanche 21 septembre 2008

La vie à l'envers

Demandez-moi si mon organisme aime le riz et le tô...
Je vous répondrai que je n'avais finalement franchement pas besoin du vaccin contre la tourista! héhéhé
Heureusement que les cans de maïs en boîte, que le hommous, les beans et les pois chiches sont facilement trouvables ici!
Mon système fonctionne à l'inverse de ce qu'il devrait faire en sol africain... ce qui fait un petit bonheur de ne pas avoir vraiment besoin d'aller au trou sous la pluie au travail... mais quand même, y'a des limites!
Chez-moi, j'ai tout le confort voulu, mais.... un blocage psychologique ou quoi?
Mais ne vous en faites pas trop, ça va quand même et je prends grand soin de tout ça. :)

Aujourd'hui, oh! Bonheur! J'ai finalement trouvé les sandales que je cherchais: en cuir avec la semelle en caoutchouc de pneu (oui! oui!). J'ai donc usé de mes talents de négociatrice (ou peut-être pas, finalement... ) mais je les ai obtenu, enfin! ('Milie, faudra me rappeler combien tu avais payer les tiennes, je crois je j'ai eu le même prix si ma mémoire est bonne.) C'est le vendeur, Papa Tranquille héhéhé qui était content. Il a une boutique à vous faire sortir les yeux de la tête tellement y'a des choses intéressantes... et vider vos poches pendant que vous y êtes! Mais on va doucement et pour le plaisir des yeux, ça ne coûte rien. Sympathique, le vieux (je ne m'habitue toujours pas à appeler les aînés, les vieux et les vieilles... mais ici, rien de péjoratif là-dedans). Tout ça pour dire que "le dimanche à Bobo, c'est le jour de marché" (comme dans la chanson)... enfin, pour nous, tubabu. C'est plus tranquille, moins de monde et vraiment plus agréable pour y déambuler et regarder sans presse.

Bientôt, vous aurez des photos du marché... pour l'instant, je n'ai pas encore eu le courage ou l'audace de sortir ma caméra, mais ça s'en vient. Vous verrez alors toutes ces couleurs! J'ai hâte de partager ça avec vous!
Bisous!

samedi 20 septembre 2008

Je voudrais bien voir Ricardo ou Pinard à Bobo, moi!

GASTRONOMIE BOBOLAISE
  • 2 petites boîtes de pâte de tomates (je vous conseille vivement la Vita, qui est blanche et rouge et que l'on retrouve au marché pour presque rien);
  • Délayer la pâte de tomate dans l'eau du Katadyn que vous aurez fait bouillir pour cuire ensuite les pâtes;
  • Ajouter quelques saupoudrées de NIDO ( au fait, ça coûte combien ce truc-là, réellement? Je me suis fait donné 3-4 prix tous différents) ce qui donnera une sauce rosée;
  • Ajouter du piment broyée (il se vend en petit sac au marché, il n'est pas trop fort et vraiment bon aussi sur le riz ou les oeufs cuits durs);
  • Saler et poivrer;
  • Ajouter 3 triangles de Vache qui rit, seul fromage abordable et qui se garde (merci mon Dieu! enfin quelque chose qui ne se gâte pas après 2 jours) sur la tablette à température pièce assez longtemps;
  • Dans le chaudron où vous aurez fait cuire les pâtes, puisque vous n'avez qu'un seul brûleur et donc, vous devez prévoir dans quel ordre cuire tous vos trucs (on était-y choyés avec nos poêle à 4 ronds pis on le savait même pas!), cuire dans un peu d'huile (d'olive... je peux pas m'habituer à cuisiner à l'huile de palme) un oignon coupés en dés,un piment et une tomates en cubes (que vous aurez évidemment javellisés auparavant, assez mais pas trop, juste pour être sûre , quoi!)
  • Remettre les pâtes et la sauce dans le chaudron.
  • Dégustez avec une baguette de pain tartinée au Blue Band et vous avez un magnifique repas quasiment digne de Da Giovanni :)

Bon, ok, je suis encore loin d'être une Di Stasio de la cuisine africaine, mais je me débrouille comme je peux :)

Avis aux autres bloggeurs CFCIstes, si vous faites des réussites pas trop compliquées (non, Richard, je ne vais pas passer 3 heures au-dessus du brûleur pour me concocter un truc... hihihi et puis, j'ai pas de frigo! hahaha) éclairez donc ma lanterne.


jeudi 18 septembre 2008

Home sweet home

Comme je sais que vous attendiez tous avec impatience une idée de notre petit nid bobolais, le voici. Ils ne font pas les choses à la légère, le CFCI, hein? Vraiment, c'est dur la vie de coopérant volontaire...

samedi 13 septembre 2008

D'la belle visite!

Deux blancs assis dans la salle d'attente de la compagnie d'autobus Rakieta, ça se remarque...
Le véhicule arrive 10 minutes avant l'heure (Wow! Vraiment impressionnant!)
On se lève pour voir si c'est bien le bon bus juste avant de voir une petite main -blanche, ça se voit facilement- faire de gros tatas dans la fenêtre! hihihihi

Bienvenue à Bobo, So! Trois CFCistes en cavale! Y'a pas à dire, ça fait un bien fou quand même de jaser et de se raconter ces premières semaines, ces premières histoires, ces premières impressions... entre nous, comme un secret partagé... chhhhhuuuutttt! Même sans fatigue culturelle intense, juste de placoter, ça "replace le cana-ien"! hahaha

On en profitera au maximum jusqu'à demain, tout en faisant un diagramme de Gantt pour le rapport d'étape (faut pas TROP décrocher quand même!) Bon, ok, on s'est permis quelques douceurs et ce soir, peut-être un retour aux Bambous pour la musique traditionnelle... faut bien "entertainer" les touristes! héhéhé

Vive la vie! Vive l'amour! Vive l'amitié! (oh! que je suis kétaine! Bon, ça m'encourage de penser que je suis encore moi-même et que je m'assume parfaitement dans ma kétainerie!)

Ciao!

mardi 9 septembre 2008

Plaisir des yeux



Voici enfin une photo de notre rue, Bakoli Barro à Bobo la belle, Bobo la chaleureuse, Bobo chez-nous, quoi!
Aussi, je ne peux m'empêcher de vous mettre 2 jolis minois de fillettes de Sanankoroba, village que nous avons visité dans la semaine d'intégration au Mali. Bientôt, d'autres photos de la ville, mais je me rends compte que je n'en ai pas pris beaucoup encore. Comme si parce que je suis ici pour plusieurs mois, je veux y VIVRE avant de regarder à travers ma lentille... Normal, non?
Je vous en mettrai tout de même d'autres plus tard, mais je devrai les modifier au préalable pour ne pas bouffer toutes mes minutes au cyber juste pour les transférer ici. Mais j'avais envie de vous donner un avant-goût de ce que mes yeux voient maintenant à chaque matin :)

vendredi 5 septembre 2008

La guinguette au Centre-Ville

Qui a dit que le Burkina était un pays enclavé? Hier soir, on sort pour faire les courses après une bonne pluie favorable aux récoltes. À l' aller, pas de problème si ce n'est un peu de zigzag pour atteindre Cobodim, le magasin libanais au coin de la rue. Mais au retour, Ibrahim, un copain, nous propose de nous montrer le chemin: on ne comprend pas trop pourquoi jusqu'à ce qu'on arrive au coin de la rue en face de la poste. Aïe aïe aïe! Toute les rues sont innondées par plus d'un pied d'eau qui dévale vers le bas de la ville. Un pied? Peut-être bien deux par endroit... et avec du courant à part de ça! Tout est arrêté. Un attroupement se forme au carrefour, car les motos, les voitures, rien ne passe ou presque sans que les moteurs ne calent; parfois au beau milieu de l'intersection qui est évidemment vide (à part peut-être les poissons :), les débris de toutes sortes... et tout ce qui ressort probablement des égouts absolument surchargés, quoi!) Ceux qui s'essaient, voulant prouver leur bravoure et leur sang froid restent tous prisonniers, et font fuser la rigolade de ceux qui regardent.
Evitez de poser les pieds dans de l'eau souillée qu'ils disaient au CFCI! :) Alors, comment rentrer à la maison? Après avoir attendu plus d'une heure à regarder l'eau s'échapper, indomptable, nous remontons les pantalons en haut du genou (je sais, il ne faut pas montrer le genou, mais en situation de crise? Tant pis! De toutes les façons, ils auront été bien recouverts par l'eau brune et ensablée qui me fouettent les mollets au passage! Et hop! On traverse en suivant les gens et en tentant de ne pas mettre le pied dans un trou ou bien. Les habitants disent qu'ils n'ont pratiquement jamais vu ça en ville à ce point: fallait pas faire tout ce scénario rien que pour nous, les tubabu, quoi!
Enfin, on s'est bien nettoyés une fois rendus à la maison à... moins de 100 mètres de cette nouvelle guinguette improvisée en plein centre-ville. Une chose est bien en tout cas, les cascades de Banfora nous aurons souhaité Bonne Arrivée jusque chez-nous! hahahahahaha

dimanche 31 août 2008

Bonne Arrivée!

Alors m'y voici!
Après avoir visionné une multitude de vidéos sur l'Afrique, je vous dit comme j'ai dit à ma collègue CFCiste Sophie en arrivant: Là, on est rendu DANS le vidéo, quoi!
Ah! La rencontre avec l'équipe du bureau: Michelle la responsable, Abdoulaye le chauffeur et bien plus encore, Aminata la logisticienne, Monsieur Samuel et Bourlaye, guides et accompagnateurs (?) présentés de façon aléatoire, tout à fait en désaccord avec la hiérarchie africaine.... Ah! Comme ils nous ont bien accueillis tous et toutes: le bonheur d'avoir l'impression de retrouver de vieux amis même si je ne les connaissais pas avant mon arrivée sur Bamako.
Et maintenant, après avoir duré une semaine au Mali, voici le Burkina!
Bobo c'est beau, comme on le dit... et surtout, c'est notre chez-nous jusqu'au 17 décembre! Enfin, ne plus vivre dans les valises: ça fait du bien de se sentir un peu comme à la maison et de s'installer.
Aujourd'hui, ma première visite au grand marché pour faire les achats de nourriture parce qu'ici y'a pas le frigo alors on achète à tous les jours selon nos besoins. Bon, ceux qui me connaissent bien diront que ça ne me change pas de mes habitudes normales... mais le marché ici... ben c'est pas le Provigo là... héhéhé
Heureusement, j'ai eu la bonne idée de me faire amie avec Watara (Ouattara?) Maria, une femme qui vend des allocos (bananes plantains) et qui m'a gentiment aidé, vraiment merci pour cette rencontre qui a fait de ces courses un succès personnel. Faut bien se raccrocher à des petits succès! :)
Alors voilà mon quotidien que je fais doux et magnifique, profitant de chaque instant et de tout ce que mes yeux peuvent voir, mes oreilles entendre.
Demain, le boulot. Inch Allah! Comme on le dit ici (si Dieu le veut). Les GRANDES salutations au Dispensaire, quoi! Mais demain, c'est demain. Aujourd'hui n'est pas terminé...
Prochain objectif, acheter du savon et des épingles à linge: palpitant non? Oh que OUI! hihihi

mardi 19 août 2008

Encore un décompte

Hé crime!
Là, ça s'en vient pour de VRAI.
Un autre message avec des décomptes... ça vous tente?
Je ne fais que ça.
Dernier steamé moutarde-oignons...
Derniers sushis...
Dernier câlin à mon filleul et à sa maman adorée.
Dernier bisou maternel.
Dernier voyage à l'entrepôt (où sont les vestiges de mon "ancienne vie" avant le CFCI)
Et dans quelques heures, dernier dodo en terre québécoise.
Ouh là là... dodo?
Est-ce que je vais dormir, vraiment?
Me suis acheté une dernière bouteille de margarita.. juste pour être sûre... hihihihi
Pour tous ceux et celles qu'on aurait pas pu voir ou serrer dans nos bras pendant notre courte présence à Sherbrooke, tenez ces salutations comme vôtres.
Et un merci gros comme la terre à Kimberly, Pierre, Laurianne, Adrien, Isabelle, Josée, Lucie, Rietta, Bob et Alexis de la part des enfants burkinabés. Grâce à vous, ils seront choyés. Votre générosité me touche beaucoup.
Prochain message: en direct de l'autre bord de l'Atlantique!
Suivez-nous, vous n'en croirez peut-être pas vos yeux...

mardi 12 août 2008

les yeux de la tête et un bras en plus

Est-ce que je serais un ti-peu occidentale dans mes besoins moi là?
Est-ce que je serais un ti-peu insécure moi là?
N'empêche que les achats pour le grand départ vont bon train.
Presque finis.
La liste longue comme une lettre d'un petit Blanc au Père Noël: interminable...
Quasiment toute cochée.
Mon porte-feuille, lui: presque vide.
Ma tête, elle: toute pleine!
Pleine d'aspirations qui commencent à se matérialiser.
Ça se peut-y que ça s'en vienne pour de VRAI?
Dans 8 dodos.
Commencez-vous à être tannés de mes multiples décomptes?
Vous avez pas fini d'endurer... HAHAHAHA (gros rire machiavélique avec effet multiplicateur et de l'écho)
Suis encore au beat d'ici: Attendre. Minuter. Chronométrer. Compter. Calculer.
Je serai bientôt au diapason africain: Explorer. Jaser. Rencontrer. Saluer. Re-saluer. re-re-saluer. Inspirer. Expirer.
Vivre.

mercredi 6 août 2008

Dernier matin

Dernier réveil dans ma chambre qui avait remplacée ma maison.
Le soleil entre à pleins rayons (ça, c'est une bonne nouvelle!) Ça sera peut-être facilitant pour les adieux qui s'en viennent. Courts adieux puisqu'on se retrouvera à l'aéroport, mais un petit deuil à faire tout de même. Deuil de ces 3 mois d'intensité, de découverte de copains qui ont des rêves semblables aux miens, qui ont sué comme moi sur les travaux et la colossale tâche théorique pour être bien prêts au grand départ: ça soude une gang ça, je peux vous le dire!

Dans quelques heures, je tiendrai mes billets d'avion dans mes mains.
Dans quelques heures, je tiendrai So et 'Milie, Anik et Marie-Pier, Lily et Joël et Richard et Luc dans mes bras.
Les garderai dans mon coeur pour ces 2 semaines de préparatifs qui s'en viennent et bien au-delà.
Nostalgie... quand tu nous tiens...
Prochain message à Sherbrooke! :)
J'ai hâte de vous serrer dans mes bras, vous aussi, mes amis!
Oh oui!

dimanche 3 août 2008

FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Me croirez-vous si je vous dit que mes travaux sont FINIS??
J'ai imprimé les dernières pages hier.
Je n'y crois pas.
Je dois sûrement avoir oublié un travail de synthèse qui m'aurait échappé...
Mais non, j'ai bel et bien FINI!!!

Impossible de réaliser que c'est mon dernier dimanche à Rivière-du-Loup.
Double sentiment.
Je suis contente que le dur labeur soit derrière moi.
Mais en même temps, ça va vite, très vite...

Jeudi soir, on s'est fait un petit (gros) souper à l'africaine avec notre enseignant burkinabé.
C'était à l'Auberge de Jeunesse.
Exactement à la même place où nous étions 4 futurs CFCIstes fébriles de passer leur entrevue de sélection il y a 6 mois de cela.
La boucle est bouclée.

Attachez votre ceinture parce qu'on revient en ville bientôt!
Mais juste le temps de vous faire un câlin et un bisou.

Dans 2 1/2 semaines, nous serons dans l'avion vers Casablanca.
C'est pas croyable. Ça fait 8 ans que j'attends ça.
Ne perdez pas vos rêves, même les plus fous: ils peuvent se matérialiser n'importe quand!
Assez de mélancolie.
Je dois "paqueter mes p'tits" aujourd'hui!

vendredi 1 août 2008

comme si vous y étiez

En cette soirée où je tente de m'imaginer dans un avenir rapproché à Bobo Dioulasso qui sera ma prochaine ville de résidence, je vous partage 1 vidéo trouvé sur Youtube pour vous permettre de vivre cette attente remplie de fébrilité avec moi.

Ça vous donnera une petite idée de la ville qui sera bientôt mon nouveau chez-moi!
C'est un très court aperçu, mais tout de même, c'est pour le plaisir des yeux!


mardi 29 juillet 2008

synonymes

La synthèse (du grec, sunthesis, « réunion ») est une opération de l'esprit (raisonnement), inverse de l'analyse , par laquelle on rassemble en un tout homogène, divers éléments d'un domaine de connaissance. wikipédia

Synonymes de synthèse: ayoye, mal de tête, étourdissement, yeux écarquillés et/ou fixes et/ou globuleux: en forme d'écran d'ordi, cerveau bouilli genre pu capable, cheveux en broussailles, ricanement jaune et rictus approprié d'illumination, ti-entonnoir de fou à l'envers sur la tête, chemise à grands-manches qui s'attachent dans le dos...

Morale de l'histoire: J'en peux pu de m'auto-synthétiser, de m'auto-analyser et de m'auto-réflexionner...... "Siouplaît, je peux-tu m'en aller m'dame?"

(sans rancune CFCI :)

vendredi 25 juillet 2008

Se sentir bien

Juste un petit clin d'oeil pour dire que ça sent la fin.
C'est l'avant dernier vendredi.
Ça commence à sentir l'Afrique là...
La réalité nous rattrape.
Lentement mais surement.
Ça sent la fin et ça sent bon!
Ou bien ça sent le commencement....
et ça sent tout aussi bon!

samedi 19 juillet 2008

RÊVER...


...un possible rêve.
Quand des idées de fous se matérialisent.
Efficace, la magie du moment.
Avoir 5 ans en 2 secondes.
Les yeux plus grands que l'imagination.
Les émotions sont le propre de l'être humain.
Alors j'en suis.

arrive en ville

Une semaine en ville.
Montréal la belle, la forte, la cacophonique.
Se ressourcer au coin de St-Denis et Ste-Cath.
Ça peut arriver.
Écarquille tes pupilles devant cette faune multicolore.
Ce bain de béton m'a requinquée. Un enveloppement aux algues urbaines.
Merci Monsieur Smog pour cette bouffée de vie et de pimpante atmosphère.
Un ou deux marguaritas sur la terrasse.
Ma première passe de métro depuis belle lurette.
J'y reprends goût. Ça sent un éventuel retour métropolitain.

Je redeviens disponible pour le sprint final.
Plus que 2 semaines et des poussières au bord du fleuve.
Faut pas lâcher.
Cette escapade va m'y aider.
À point nommé, elle m'a donné ce second souffle.
Celui de la dernière ligne droite.
Ça va vite.
Mais je suis encore dans le peloton.
Côte à coude, on restera jusqu'à l'envol.
Ayoye.
Faut pas y penser.
Les papillons.
Ça chatouille et ça s'accroche.

vendredi 27 juin 2008

Contre la montre

Comme le dit un proverbe africain:
"Tous les Blancs ont une montre, mais ils n'ont jamais le temps"

Même au CFCI, on est pris dans ce concept.

Donnez-moi le temps d'apprécier le temps!
Donnez-moi le temps de profiter du temps!
Donnez-moi juste du temps... pour arriver à temps! :)





Comme dit Alice.... peut-être qu'y a une fête quelque part alors...
pour mes 33 ans ?
Ah oui, c'est tout près maintenant.
Et j'ai même pas le temps d'y penser!!

mardi 17 juin 2008

à visages humains













CE QU'IL RESTE DE NOUS
Reportage, documentaire sur le Tibet et ces Tibétains dans l'ombre,
Croyants et opprimés.
Éclairés par le message de leur Dalaï-Lama sur un écran caché.
Toujours mal aisés de se dévoiler.
De dire tout haut.
De proclamer tout fort.
Ce que Kalsang Dolma, François Prévost et Hugo Latulippe leur ont permis, c'est de continuer à vivre et à croire.

Je vous invite fortement à rechercher ce film s'il passe près de chez-vous. Il vous transformera un peu, peut-être. Ou à tout le moins, il vous touchera, certainement.

Pour Kalsang Dolma, la muse de Ce qu’il reste de nous, « ce film est un message d’espoir pour les Tibétains de l’intérieur, une manière de leur dire qu’à l’extérieur du Tibet, il y a des gens qui pensent à eux ».

lundi 16 juin 2008

Ça ne sent pas toujours les roses


Parfois, la formation, ça fait réfléchir.
Parfois, l'absurde fait bien les choses.
Je vous offre ce bouquet de l' ÎLE AUX FLEURS.
Cliquez-y et allez visionner ce petit film brésilien
qui prendra 12 minutes 35 secondes de votre journée....
et peut-être toute la place dans votre
"télé-encéphale hautement développé" :)
Vous m'en donnerez des nouvelles.
Bon visionnement!


mardi 10 juin 2008

Drinks 101

Pourquoi quand on plonge dans l'univers de Raphaële Germain, on a envie de se caler une tonne de drinks inimaginables ???
Tentatrice, va!
N'empêche que je vous conseille ses romans, entre 2 daïquiris et 3 pina colada.
J'ai à peine le temps de lire pour mon plaisir personnel à travers tous les textes obligatoires (les études, ça vous rappelle quelque chose?)
Alors, pensez-vous vraiment que j'ai le loisir de me taper des drinks?---Pis répondez-moi pas oui! :)

Coudonc, aurais-je transformé ce blogue en chronique culturelle depuis 1 semaine, moi là?
Faut croire que je savoure mes trop infimes moments de liberté et que j'ai envie de vous en parler, quoi!

mercredi 4 juin 2008

BON DÉBARRAS



Heureuse rencontre de soirée de semaine.
Ça valait la peine de sortir un mardi soir, j'vous dis!
Un petit bonheur vraiment intense.
Ça fait du bien!
Après 1 mois à me projeter en Afrique,
Ne voilà-t-il pas que je me replonge avec délice dans mes propres racines.
Elles sont solides et je ne peux les renier, quand même. (Le "quand même" est pour toi, Joël! :)
La gigue (sortant des pieds de Dominic!) et les Turlutes, ça me fait vibrer, vraiment.
Si vous avez la chance de veiller avec ces 3 gars...
Vous verrez que Bon Débarras, ça déménage!
Y'a pas à dire, y'a du talent au Québec.
Miam!
Un festin à saveur de ceinture fléchée et de planche à laver.

samedi 31 mai 2008

Rose bonbon


J'vous jure, y'a de ces moments où l'on remercie le ciel.
En v'là un, justement.

mercredi 28 mai 2008

à l'Innocent

Mercredi soir
21h10 à l'Innocent (vous savez, le café sous mon appart là...)
Un chocolat chaud qui réconforte
Un message de ma belle Stéphanie qui me rempli de bonheur
Une jasette avec Sophie qui me fait apprécier le moment présent

Moment d'égarement malgré la tâche lourde qui m'attend ce week-end.
Week-end de 4 jours (mise à jour qu'ils disaient...)
Hônnetement, c'est plutôt du rattrapage que l'on va faire.
Pour la plupart
Rattrapage de travaux plus ou moins entamés.
Faut bien vivre aussi, non?
Sinon on se perd dans le tourbillon du quotidien.
Oui oui, même ici, le quotidien peut nous rattraper.
Il m'a retrouvé, à Rivière-du-Loup, imaginez!

Mais c'est tout de même un beau quotidien.
Quand on fait ce qu'on aime
C'est chouette quand même.
Mais ouf! Je m'essouffle un peu.

mardi 27 mai 2008

Djou à Bobo Dioulasso


Mon mandat de stage s'en vient.
J'irai à Bobo.
Comme je l'avais espéré.
La vie est bien faite des fois.
Je serai à l'Association dispensaire trottoir.
Comme je l'avais espéré.
La vie est VRAIMENT bien faite des fois.
Voici une petite idée d'une classe de maternelle.
Cliquez sur le nom si vous avez envie de faire un tour!
Je pense à vous ce matin, à travers mon euphorie.
La vie est ASSURÉMENT bien faite.
xxx

vendredi 23 mai 2008

manquer le bateau


Merci Bernard pour cette citation qui me rejoint:


"J'aime mieux passer pour un fou que de passer à côté."
Claude Péloquin

jeudi 22 mai 2008

Comme on le dit

"C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle."
Proverbe africain


Façon de parler
Façon de penser
Façon d'être
C'est à partir de ce que je suis que je construis doucement la coopérante
C'est à partir de mes expériences passées que j'apprends
C'est à partir de moi que je vais aller vers l'autre
Je commence à tresser cette nouvelle corde
En espérant trouver le droit fil
La trame et la chaîne
Je crois que je commence à comprendre
Pourquoi je suis ici, maintenant.


samedi 17 mai 2008

Ouch!



La vie estudiantine... quel bonheur (!!!)

"L'expression avoir la gueule de bois viendrait du fait d'avoir la bouche sèche comme du bois après avoir bu trop d'alcool, puis aurait évolué pour désigner les symptômes dus à l'alcool au réveil.

Autres expressions populaires : casquette en zinc, casquette en plomb, en tenir une bonne, xylocéphalie, avoir la tirelire en palissandre, avoir une barre en travers du crâne, avoir la gueule de colas, avoir mal aux cheveux, écouter ses cheveux pousser, avoir le casque à boulons, avoir les cheveux qui poussent à l'intérieur, avoir le tomahawk dans la ganache, avoir le cerveau "out"." (Wikipédia)

dimanche 11 mai 2008

Des clowns plus vrais que nature

Est-ce qu'on ne pourrait pas continuer à s'aimer un peu malgré la distance?
Une distance?
Je n'en ai pas sentie hier soir. Merci de ce chaleureux accueil dans votre univers.
Famille de clowns
Famille tout court
Famille éclatée de par ses multiples talents
Vous m'avez fait rire
Vous m'avez fait pleurer
Vous m'avez fait frissonner
Vous m'avez fait du bien
Merci
Après tout, "je dis ce que je veux", non?

vendredi 9 mai 2008

Une Louperivoise à Sherbrooke

Retour chez-nous
Mais ce n'est plus chez-nous, j'avais oublié
Mon ancien pommier est en fleurs
Mon ancienne rocaille est encore en friche (heureusement, sinon, j'aurais eu une pointe d'amertume si madame la nouvelle proprio aurait déjà tout fleuri ce que je n'ai pas pu faire en 5 ans)
Ça fait bizarre de revenir si près de son ancien chez-soi et de ne plus y mettre les pieds.
Vous me direz que ça fait quand même juste 3 semaines que je suis partie, je sais.
Mais je me sens déjà tellement bien avec mes 3 colocs et la mosquito inattendue.
C'est déjà là chez-nous.
Entre les Bleau et le casque de hockey de sable, entre Marie-Ève et nos fuites conscientes.
Déjà une multitude d'insides qui pimentent ma vie du quotidien à travers les cours et les travaux.
"Vous en aurez beaucoup" qu'ils disaient... ils avaient raison!

Je suis tout de même de retour à Sherbrooke et j'ai mangé un méga-homard avec ma mère.
Y'a de ces bons côtés au retour, j'vous jure!
Une fin de semaine attendue pour revoir les copains.
Quelle chance que l'horaire nous ait permis d'être ici en ce moment.
En plus, les heures d'autoroute nous ont permis de bien apprendre nos leçons de Bambara.
Attendez que je vous salue, vous en serez abasourdis! :)
Je nage en plein bonheur!

dimanche 4 mai 2008

sérénité

Prendre le temps
S'arrêter
Voir
Sentir
Se retrouver
S'émerveiller
Petits bonheurs d'un samedi après-midi



mardi 29 avril 2008

Promenade

Dédale de couloirs
Serpentins bétonnés
Monter, tourner, marcher, descendre, continuer, tourner, monter
Encadrée par des casiers sans nom.
Sont-ils gris ou bien beiges? Bleus ou verts?
Ne me demandez pas comment retrouver la bibliothèque.
Ne me demandez pas comment retrouver le carrefour.
Mon sac est lourd.
J'échappe mon sac.
J'échappe mon écharpe.
J'échasse mon échine.

Ma tête a 16 ans et sent le patchouli.
Mes aspirations sentent la liberté et le dépassement.
J'ai fait le bon choix.
Peut-on être perdue au sens propre et retrouvée au sens figuré?

J'espère passer GO sans trop de chutes.
Et si vous avez 200$...
Je vous l'échange contre "sortie de prison": j'en ai plus besoin, j'ai déjà filé!

dimanche 27 avril 2008

Mettez-moi à "broil"

Attente. Ne rien faire.
Pas d'obligations. Pas de rendez-vous. Pas de piles sur mon bureau. Rien à l'agenda.
Que dalle. Moi avec moi-même. C'est bien, mais parfois, c'est trop. C'est long.
Pas que je ne puisse pas me tenir compagnie.
Pas que je m'emmerde moi-même, mais...
Où est le rush? Où est l'adrénaline? Où est l'urgence?
Vite, que les minutes se sauvent, que le temps se presse, que je leur coure après!
Décidément, je ne suis pas faite pour être au neutre trop longtemps.
Remontez mon mécanisme quelqu'un que je recommence à rouler.
TIC-TAC.
Tique-taquer pour respirer. Mouvement vital.
Que demain arrive vivement que je ressuscite!

post-scriptum:
Je crois que je ne me contenterai jamais de mon sort.
On veut toujours plus.
On est con.

Être seule quand on est ensemble.
Être ensemble quand on est seule.

S'arrêter quand on court.
Courir quand on s'arrête.

Envie d'une salade quand on se cuit un steak.

vendredi 25 avril 2008

Sentir le fleuve

Aujourd'hui, j'ai respiré l'air du fleuve...
Synonyme pour moi de vacances.
Mais maintenant j'habite tout près.
Manger ma salade avec les goélands (ok, ce sont des mouettes, mais elles semblent plus exotiques que celles du McDo, quoi!)
Ai farfouillé dans les galets.
Me suis doré le nez au soleil de la fin avril sur la péninsule.
Ai trouvé une roulotte qui vend du poisson frais.
Y retournerai.
Je suis certaine que vous m'enviez.
Je vous comprends.

mercredi 23 avril 2008

Pause Café


Au-dessus du café, il y a le créma et la mousse (dans les bons cafés, s'entend)
Maintenant, j'habite dans la mousse.

Au-dessus du café.


Je m'en délecterai comme on savoure celui du matin.
Avec biscotti et un nuage de lait.

Je le boirai jusqu'à la fin.

En espérant que son arôme se rende jusqu'à vous.


Je vous en offre une tasse?

mardi 22 avril 2008

petite misère

Je me suis souvenue ce matin qu'il y a peu de choses que je déteste autant que de manipuler une tonne de cintres. Genre, quand vous essayez de faire rentrer 35 supports dans un ti-sac de plastique et qu'ils s'embrassent de tous leurs crochets en vous narguant l'air de dire: "Tu ne nous aura pas, ma belle, autant abandonner..."
Ça m'enrage.
Ouf. Juste d'en parler ça fait quand même du bien.
Note à moi-même-- Je commence à croire que mes supports me parlent-- c'est dangereux. Mais pas encore autant que si je leur avais répondu. Je suis pas totalement finie.
Mais yé temps de changer d'air, quoi!

lundi 21 avril 2008

le coeur en fête

Plus de voiture
Plus de travail
Plus de maison
Mais des rêves
Mais des défis
Mais des amis
À la tonne
Merci à ma gang de folles habillées en boubou
Merci pour votre témoignage absolument magique
Grâce à vous, j'ai le coeur en fête à perpétuité maintenant
Ces souvenirs resteront à jamais gravés dans ma mémoire
Je vous aime
Tellement

lundi 14 avril 2008

à la bouffe

Pourquoi c'est quand on a tout paqueté qu'on a envie de se faire une petite bouffe tranquillo à la maison? Les restos, c'est supposé être pour les occasions spéciales de rencontres entre amis. Mais je ne fais que ça, des rencontres entre amis depuis 2 semaines. On dirait quasiment que je quitte la ville bientôt... héhé
J'aime beaucoup mes amis.
J'aime pu beaucoup les restos.
C'est sûrement passager (pour les restos, s'entend.)

mardi 8 avril 2008

Un ti-coucou en passant

Lectrices assidues
Lecteurs avisés
Curieux, curieuses occasionnels.
Mon petit doigt me dit qu'il y a quelques individus qui viennent fouiner ici et c'est tant mieux.
Si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à me laisser un coucou dans les commentaires.
C'est toujours bienvenue!

au plaisir de vous lire aussi,
Djou

samedi 5 avril 2008

Pour une dernière fois

Le vrai décompte est commencé depuis hier soir.
C'était le début des adieux officiels.
On a commencé à dire au revoir à des gens qu'on ne reverra plus avant de partir (enfin... pour RdL -Rivière du Loup- en tout cas).
Ça faisait longtemps que je n'avais pas trinqué au "succès dans mes études"... hahaha
Merci JF pour ce clin d'oeil ;)

Ça sent le sprint final, le deuxième souffle est embarqué depuis que j'ai pu respirer à nouveau, émergeant tranquillement de mon strepto-machin.
Est-ce que les journées passent plus vite quand on arrive près du but? Imaginez quand on sera sur notre départ pour l'autre continent... mais ça, c'est encore loin dans notre tête, on a toute une session de fesses sur les bancs d'école avant.

On verra bien!

mercredi 2 avril 2008

Nez à nez

Malgré tout ce qu'on peut dire ou penser de la société actuelle avec son individualisme et son désir de piler sur la tête des autres pour arriver à ses fins, il existe encore des individus vraiment gentils, généreux et sympathiques. Humains, quoi!
Suffit peut-être de s'ouvrir un peu à l'autre et de voir plus loin que le bout de son propre nez (qu'il soit rouge ou non).

Merci Jacques!
Longue vie à Clowns sans frontières!

dimanche 30 mars 2008

Verdict

Après plus de 6 heures d'attente:
"Avez-vous déjà eu une mono, madame?" qu'il me dit...
NOOOOOOOOOOONNNNNN! ÉPOUVANTABLE ça...
Bye bye tous les projets imminents... AU SECOURS! JE VEUX PAS!

Heureusement, je m'en tire avec une pharyngite-amygdalite!
Tsé quand t'es chanceuse là!
J'ai l'impression d'avoir gagné à la loterie.
C'était la première fois que j'étais contente de me faire dire ça!

Sauf que pour mes courbatures on me prescrit de l'arthrotec... tsé là, pour l'arthrose..
Hey! Ça, ça me rajeunit! héhéhé
Mais aussi, un ti-peu d'un truc qui est comme de la morphine....
---ouh les papillons--- :) faut ben être récompensée d'avoir attendue à moitié morte à l'urgence pendant que dehors sous le soleil de plomb vous pouviez vous épivarder à qui mieux mieux, quoi!

Je vous embrasse pas... vous comprenez pourquoi.

vendredi 21 mars 2008

Pour toi

M agique
A ttente
R êveuse
R emplie d'
A amour
I mmense pour ta
N aissance tant
E spérée

Je t'aime déjà, Petit Bob!
xxx

mardi 18 mars 2008

Emboîtée



Aujourd'hui.... je m'emballe!

dimanche 16 mars 2008

Dans 43 jours


.... 43 jours avant d'y être...
et beaucoup de trucs à faire....

Ça nous garde VIVANTS!

mercredi 12 mars 2008

2 + 2 = 5

J'ai plus de chances de trouver un dinosaure dans mon frigidaire
que tous les bons papiers dans mon classement (glup!)

Les chiffres.... ça m'ÉNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARVE
Les calculs.... ça m'ENRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE

Imaginez le temps des IMPÔTS
...

lundi 10 mars 2008

Le détour

Je roule doucement (bon... ok... peut-être un peu rapidement) pour mon deuxième voyage de dons à un organisme d'aide en deux semaines. Faire profiter quelqu'un de ce que je n'ai plus besoin, quoi!
Mais là n'est pas le but de ce billet.
Je roule et comme à chaque fois que je roule devant chez mon grand frère Bob, je jette un oeil... des fois que lui ou Vince serait dehors à ne rien faire qu'attendre de voir ma voiture passer dans la rue... :)
Mais aujourd'hui, eureka! Il ne serait pas content que j'écrive ici qu'il ne faisait rien puisqu'il était en pleine activité de pelletage-cardio... mais bon! Inévitablement, je fais un U-turn digne d'un plutôt W-turn (femme au volant et cratères de glace obligent) et je me fais le plaisir d'une jasette et d'une collade qui fait du bien. Y'a de ces personnes dans la vie que juste de les voir, ça nous rassure. Bob, t'es de cette catégorie. À 100 000 à l'heure. Pour moi. Merci d'être toi. Tout simplement.

Ça valait le détour.

le nez dans les boîtes

Non, mais... On en ramasse-tu des bébelles inutiles ???

mercredi 5 mars 2008

Est-ce qu'on ne pourrait pas s'aimer un peu quand même?

Hier c'était la fin
la fin et le commencement
bizarre comme la roue tourne comme un manège
sans cesse dans l'engrenage de notre vie
c'était la fin de notre participation clownesque
et le commencement de notre participation .... bon ok.... probablement aussi clownesque, mais pas mise en scène celle-là.... héhéhé
Exit le Double Signe
Avec tous les déchirements et les pincements, même ceux qu'on n'avait pas vu venir. Ce sont les pires. Ceux qui te rentrent dedans à 400 miles à l'heure. Tsé genre le câlin de Steve, là. Ouf!
Mais bon. Je vais y arriver. Parce que la course à venir est longue et belle et remplie de possibles.
Merci mes amis, jamais je ne vous oublierai. Et nous aurons TOUJOURS cette passion en commun pour se retrouver, par delà les frontières comme dirait Desjardins.
Le coeur est un oiseau. Rien n'est plus vrai!

Je sors côté jardin et je vous dis "merde" pour la suite.
On se délectera de votre orgasme collectif.... :)

dimanche 2 mars 2008

la cohorte des sages

Oyé! Oyé! Oyé!
C'est officiel! Nous sommes acceptés comme étudiants au programme de coopérant-volontaire (CFCI). Pour ceux et celles qui ne seraient pas au courant, ce "nous" inclus mon amoureux et moi-même. On dit qu'il faut avoir des projets communs dans le couple, eh ben voilà! Nous autres, on fait pas ça à moitié. Rivière-du-Loup tout l'été pour bien se préparer et remplir notre coffre à outils et ensuite, l'Afrique! 8 ans plus tard, le retour. "Fais du feu dans la cheminée...." Je blague, mais tout de même, y'a un ti-peu de ce sentiment de retour qui me tripatouille. Yé!

Mais avant tout, un échéancier serré. Moi qui est tellement bonne pour suivre ça! Va falloir arrêter de tourner en rond pour courir après ma queue (image complètement incongrue pour une femme, non?) et tenter de suivre un semblant de ligne directrice. Mettons que c'est one way d'ici à Rivière-du-Loup.... ça va m'aider. J'ai le droit après tout d'inventer un sens unique, c'est MON blog!

Je dois commencer aussi à penser... à éventuellement... peut-être... plus tard... quitter mes coolllègues (tiens, je laisse ce lapsus intéressant... des collègues "cool"lègues) et amies, mes quotidiennes folies avec elles. "Hein? Quoi? Qu'est-ce que tu dis? Ah oui, t'as raison, c'est vrai." (Mon petit doigt vient de me dire que mes folies ne feront seulement que se déplacer, elles... ) . N'empêche que ce sera une difficile séparation. Venez me lire et me raconter vos vies aussi que nous restions branchées ensemble, gang!

Alors voilà les grandes nouvelles!

Décompte:
8 semaines avant de retrouver la COHORTE des SAGES... (oui oui Richard, c'est juste un "front", on le sait!)