dimanche 23 août 2009

La vita e bella

Quand la vie vous replonge plus de 10 ans en arrière presque comme s'il n'y avait pas eu coupure
Quand la vie vous fait vivre des moments chouettes et intenses
Quand la vie vous fait parler Bambara
Quand la vie vous fait revivre le Mali par Bouba qui lui aussi s'en délecte
Quand la vie est tout simplement ce qu'elle est.
Elle est parfois magique, la vie.
Elle est synonyme de rencontres, la vie.
Ce qu'elle peut être belle, la vie! :)

vendredi 14 août 2009

marmotte quand tu nous tiens...

Sentiments de déjà vu.
Remplir des sacs de fournitures scolaires.
Remettre des sacs de fournitures scolaires. Photos plein pied en moins.

Mais avec peut-être juste un iota de plus d'organisation. Moi qui déteste joyeusement la logistique... j'ai été servie, quoi!

Finalement, que ce soit au Burkina ou au Québec, les p'tits Zamours vivent la Rentrée en classe. Même réalité.

Est-ce que je peux compter ce projet de remise de fournitures comme de l'éducation au développement? Ça compte-t-y pour des crédits de plusss au CFCI, ça? :))

mardi 11 août 2009

retour vers le futur

Ça y est, voilà.
Je me suis fais rattraper par l'ours.
J'avais pris sa peau avant de le tuer et il a couru après moi.
Ne vous en faites pas, je ne suis pas blessée.
Ce n'était encore qu'un teddy bear...

N'empêche que j'ai la propension de me projeter dans le futur.
Trop.
Trop vite.
Par soucis d'aller de l'avant. De ne pas stagner. De ne pas crever d'immobilisme qui me pue au nez.
Et parfois, j'oublie de regarder mes pieds. D'ailleurs, même le titre de ce blogue le disait. Je devrais le savoir. Ça m'éviterait de m'enfarger et me casser la gueule, parfois.
Mais bon, cela me montre simplement qu'on apprend à tout âge.
Mon petit doigt me dit que j'ai pas fini d'apprendre...

jeudi 6 août 2009

écorniflage

Je pense que mes voisins sont des vampires.
Non pas parce qu'une brise de tresses d'ail remonte par le dessous de ma porte.
Non pas parce que j'ai aspergé leur porte d'eau bénite et que ça a boucané à faire partir le détecteur de fumée du bloc.
Non pas parce que j'ai mis un litre de sang frais dans leur boîte à malle et que la bouteille s'est retrouvée au recyclage, vidée de son contenu.
Non pas parce que je n'ai vu que mon reflet dans le miroir en visant adroitement par dessus la rampe de mon balcon.
Non pas parce que je me suis approchée subtilement de leur porte et que mon crucifix, que je tenais bien en main, a fondu entre mes doigts.
Mais bien parce qu'aucune lumière ne pénètre JAMAIS par leur fenêtre de salon.
Bouchée, colmatée, drapée hermétiquement d'une toile épaisse comme la toile de plafond du stade (d'ailleurs je me demande s'ils n'en auraient pas coupé un bout en volant comme des chauves-souris).
C'est pathétique. Et triste. Et intriguant. Et nourrissant pour mon imaginaire fertile.
En fait, je ne les ai même jamais vu, ces voisins.
Eux, ont-ils seulement déjà vu la lumière du jour?
En tout cas, y'a de positif qu'ils sont pas trop dérangeants... au niveau des décibels, j'veux dire. Ils sont tranquilles comme une tombe! MUAHAHAHAHAHA

lundi 3 août 2009

citation

J'aime les citations.
Je les ai toujours aimées.
Celles qui vous fouettent un peu.
Ou celles qui vous font briller l'oeil d'une lueur spéciale.
Ce n'est pas que je sois incapable d'écrire moi-même.
Mais quand tout est là, dans la plume d'un autre, j'en grapille des parcelles ici et là, quand ça goûte bon.

Ma dernière en liste, je vous l'offre:

Je ne veux pas de cette vie en résine de synthèse

Merci François Avard pour cette p'tite ligne.