jeudi 30 décembre 2010

Quand "le monde d'la job" arrive à la maison

Prendre le temps de se connaître un peu mieux.
Hors du bureau.
Hors contexte.
Hors normes.
Hors service.

Juste pour mieux apprendre à se connaître.
Tous ensembles et heureux d'être.
Un melting pot de "laughfing turtle", de quiches et de croissants, de "magical bus" et de cours à l'université.
De gérant de résidence à McGill, de ski de fond et de "MUMMYYYYY look at me!"
Beau bouillon de monde chez-nous.

J'aime recevoir chez-nous.
J'aime le monde.
J'aime être entourée de ceux-ci et de ceuzes-là.
J'aime.
Tout simplement.

Les gens, c'est ce qui fait la beauté du monde.
Vive les vacances! :)

mercredi 29 décembre 2010

brique et brac

Un moment savoureux.
Un morceau de homard.
Une bouteille à 48$ excellente à déguster même si mal prononcée (cé pas tous les jours un an et un jour...)
Un mur de brique et des jambes bleues de huit pieds.
Un oeil amoureux. Pour un sourire tout en dents.
De l'intimité punaisée sur un mur de cuisine.

C'est ÇA la vie.
La vraie.
La bonne.
La partagée.
La mienne.
Drette là.

mercredi 8 décembre 2010

Trois + moi

Ouf! Ça fait longtemps que je n'étais pas passée par ici.

Mon "Shaggy" symbolisait à sa création le fait d'avancer sans voir ses orteils, enfouis dans le tapis.
Il signifiait "avancer sans savoir ce qu'il y avait devant moi".
Depuis quelques temps déjà, je le sais.
Mais n'ayez crainte, cela ne m'empêche pas de m'émerveiller des trouvailles sur mon chemin.
Seulement, maintenant, je m'émerveille en famille.

Des trésors précieux, j'en ai trouvé 3 dans mon tapis.

Un avec une blondinette qui m'enchante. Un quotidien d'une semaine sur deux où nous nourrissons cet attachement qui nous lie. Où nous partageons elle et moi des moments de complicité incomparable. Vous me trouverez totalement gaga de cette grande coquine, qui oscille entre l'enfance et l'adolescence. Ceux qui me connaissent n'en seront pas surpris. Mais à vrai dire, ça m'émeut moi-même de voir à quel point, en moins d'un an, elle m'a scotchtapée dans sa vie et moi dans la mienne. S'enlacer. Se confier. Border et aussi Déborder! Partager. Jouer. Accompagner. Dorloter. Écouter.

Un deuxième, avec une rigoleuse sur 2 pattes. Un ange qui m'est tombée du ciel. Qui m'a vraiment fait prendre conscience du moment présent. Qui me ramène à l'essentiel. Qui me grounde sur les vraies affaires. Celles du coeur. Accepter. Sécuriser. Entourer. Protéger. Mais aussi allumer. Inventer. Cajoler. Elle m'apprend. À chaque fois.

Et l'autre, c'est du Bonheur Brut (avec 2 B :). Un humain. Un vrai. Sans flafla ni garnitures. Sans fausses fioritures. Y'a kekchose qui se passe. Indescriptible. Intense. Important. Intemporel. Inséparable. Indispensable. Immense.

Oui vraiment, je m'émerveille encore.
À chaque jour.
Je choisis.
Et aujourd'hui ne fait pas exception.

lundi 8 novembre 2010

liés pour la vie

À Safékorin, village de brousse malien, est née une petite étoile qui vient agrandir la famille Coulibaly.

Elle se nomme Julie Coulibaly.

Je suis maintenant liée à vie à ma famille d'accueil, officiellement, par mon homonyme qui rappellera toujours ma présence dans cette communauté qui fut la mienne pendant 2 mois.
Parfois, on laisse des empreintes qui ne s'effaceront pas avec le temps.
Ça me touche. Profondément.
Un symbole riche de sens.

I ni cé kosobè Mariam. Merci Zantigui.
Du fond du coeur.

lundi 25 octobre 2010

Urgence

48 heures dans le corridor
48 heures à vivre dans un reportage de Canal D

Hôpital Notre-Dame.
Ploguée à mon soluté, entre deux pics de fièvre
J'ai rien d'autres à faire que d'analyser ce qui se passe autour de moi.

J'ai toujours aimé observer la nature humaine. Analyser le comportement de la faune urbaine.
J'ai été servie pour ça.

En jaquette qui s'attache (ou plutôt s'ouvre à tout vent) dans le dos, la vulnérabilité ramène les gens à leur nature profonde.
C'est là, derrière les rideaux qui font office de cloison pas étanche pantoute que j'ai encore un peu mieux saisis que ça prend de tout pour faire un monde.

Un vieux râleur rabougri, pauvre bougre qui ne fait que se plaindre de tout. On n'en pouvait plus de l'entendre sacrer, chiâler, se plaindre, s'offusquer, s'irriter. À première vue, c'est un fatiguant de première classe. Après 24 heures, on comprends que, peut-être, il se sent seul. Et vieux. Et fatigué. Il veut avoir de l'attention, mais ne sait pas comment. Alors il entretient sa "détestabilité". Pour qu'on ne l'oublie pas. Chercher la bête noire dans tout.

Ça doit peser lourd en mautadit durant toute une vie.

Une bonne femme déchue qui essaie de se donner une contenance qu'elle n'a pas. Sevrage de grosses quilles cheap, livrées à domicile. La misère du monde veut lui sortir de la yeule. Et elle sonne, et sonne et resonne. Elle veut et exige. Et râle et finit par "crisser son camp d'icitte parce que vous m'aurez pas mes câlisses avec vos examens".

Ça doit peser lourd en mautadit durant toute une vie.

Des policiers. Qui font le guet. Qui attendent que celui qui ne donne pas son vrai nom parce que trempe probablement dans quelque petites magouilles se pète la tête sur le mur. Violence. Exaspération. Chahut. Il repartira debout, mais enchaîné.

Ça doit peser lourd en mautadit durant toute une vie.

Une immigrante. Asiatique. Qui n'arrive pas à se faire comprendre. Qui murmure en vain. Malade et plus seule que seule, emmurée par sa muraille de Chine.

Ça doit peser lourd en mautadit durant toute une vie.

Et y'a moua. Qui trouve que même dans un corridor de l'urgence, ma civière est confo comme le Reine Élizabeth.
Quand on a fait la brousse, on se console à pas grand chose, j'pense.
L'infirmière (elles sont saintes, ces femmes-là, de dealer avec ce twilight zone à tous les jours) rigole à mes propos.

J'ai le corps à broil, mais je suis entre bonnes mains.
Je me tape en alternance des tremblements incontrôlables et des bains de sueur "qui font sortir le méchant".
Mon esprit divague vers mon père et mon grand-père qui ont été avant moi des "patients" pas impatients pantoute.
Je suis solidaire avec la famille et je garde le moral.

Je pense vraiment que la vraie nature des gens transparaît dans l'urgence.
J'me trouve pas pire.
J'me trouve chanceuse.
Ça pèse pas lourd pantoute dans ma vie.

lundi 13 septembre 2010

vendredi 10 septembre 2010

Rewindez-moi

Une route de campagne ou la gravelle r'vole si on roule trop vite.

Un milieu de nulle part rempli. Je ne sais pas trop de quoi, mais rempli. À ras-bord.
D'émotions p't'être ben. De vécu. Empreint de plusieurs années de souvenances. Sanctuaire.

Un bungalow bleu. Comme un château.

Une bûche à flèche qui se consume.

Un bouleau qui parle.

Une grande ourse dans son lazyboy de cîmes d'arbres. Confortable.

Une chasse au trésor. Inattendue. Mémorable. Adorable.

Un moulinet qui flash ses lumières.

Un divan improvisé. Comme une île. Pas déserte.

Et des yeux. 4. Qui se trouvent. Re-trouvent.

Et des humains. 2. Qui se bercent.

mardi 7 septembre 2010

Offline

Septembre et je suis toujours dans mon p'tit nid privé et douillet. Qui me convient à merveille.
Difficile d'en sortir pour retrouver le beat "normal" des choses de la vie courante...

J'attendais une inspiration magnifique pour écrire ici. Mais j'ai le cerveau à off.
Trop de trucs en tête qui se bousculent et je vois les échéances arriver et le temps qui me manque.

C'est absurde d'avoir eu tant de temps à combler à Safékorin, dans ma brousse lointaine et que maintenant le sacripant me file entre les doigts.

Je vais me resaisir. N'ayez crainte.
Me réenligner.
Me remettre sur les rails.
Avec entrain.
rails, en train... kapitch?
héhéhé (mauvais jeu de mots d'un mardi matin)

vendredi 30 juillet 2010

Ancrage

Je bois le thé à tous les jours et je sais maintenant bien le préparer.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Me croirez-vous si je dis que je me régale maintenant de la célèbre sauce aux feuilles de baobab du tô?
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Je commence à comprendre un peu mieux les dessous de la culture, ce qu’on ne voit pas du premier coup, ni du deuxième.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Je vis dans une case, sans commodité. J’arrive même à très bien dormir dehors entourée des bruits de la brousse.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Je fais partie d’une famille malienne, partageant son quotidien et ses activités, apprenant tous les jours un peu plus.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Je me débrouille bien pour accompagner un groupe dans ses joies, ses explorations, ses questions, ses inquiétudes, ses malaises et ses découvertes.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

Mais je sais maintenant que c’est le dernier regard que je porte sur l’Afrique de l’Ouest vue de l’intérieur pour un bon moment.
Que ça me suffit maintenant.
La coupe est pleine.
Belle et bonne, mais remplie.
De souvenirs et d’apprentissages indélébiles.
D’expériences parfois grandioses, parfois difficiles, mais toujours positives.

Oui, je sais maintenant que je veux rentrer au port.
M’ancrer solidement pour un nouveau futur.
… Ça m’aura pris 3 séjours au bout du monde pour ça.

jeudi 15 juillet 2010

mon lit ou ton nid?

Décidément, j'ai toujours une anecdote savoureuse en lien avec les poules lors de mes épopées (trompette :) africaines.

Faut dire que ce volatile très présent ici est beaucoup plus épique que la "poitrine désossée sans peau et nourrit au grain Le Choix du Président"...

Dans mon village, y'a une belle p'tite case au toit de paille.
Cé la plussss belle parce que cé la mienne. Que voulez-vous, on s’habitue à notre « home sweet home », même en banco.

Toujours est-il que quand je quitte la cour, je boucle ma porte à clé. Mais pas ma fenêtre.
Ben, pendant mon absence, une charmante poule rousse est venue pondre SUR MON LIT!
Je dis charmante parce que j’ai trouvé ça vraiment cocasse et improbable d’avoir un œuf frais dans mon lit.

Mais depuis lors… elle est moins charmante mettons (pour rester polie). Je pense que les poules sont pas mal intelligentes et lorsqu’elles pondent une fois à un endroit isolé, confortable et sécuritaire… elles tentent d’y revenir pour chaque ponte. Depuis ce jour, elle rode et essaie de rentrer à toute heure de la journée. La même mautadine de poule. Qui caquète fort. Parce que je la chasse (ben quoi… quand je suis couchée pour la sieste, elle est toujours ben pas pour me pondre su’a tête!). Elle est tenace. Très. Et contourne la porte ouverte et le rideau pour aller s’épivarder à ma fenêtre. Elle watche et guette un moment d’inattention de ma part.

J’essaierai de vous faire un vidéo de cette poule insistante.

En attendant, je mange des œufs…
Et je pense à ouvrir un Kentucky. Ça pognerait p’t’être à Safécorin!

lundi 7 juin 2010

M'y revoici!

Eh bien voilà!
Je suis de retour en terre africaine pour une troisième fois!
Le voyage s'est bien passé et je me porte à merveille.
Je n'ai pas beaucoup de temps pour vous raconter en mots... mais à tout le moins, je vous refile mes premiers clichés qui parlent d'eux-mêmes.
Comme une image vaut mille mots, voici quelques milliers de descriptions silencieuses de l'endroit où je loge depuis l'arrivée mardi dernier.
Je n'ai pas pris beaucoup de clichés de Bamako, me réservant cela surtout pour mon aventure au village.
Pour ceux qui ont déjà connu tout ça, ça vous rappellera plein d'émotions.
Pour ceux qui le vive à travers mon expérience, ça vous fera vivre plein d'émotions aussi... enfin, je l'espère!


L'escale à Paris: J'ai encore l'air fraîche et dispose :))


L'entrée de la villa


La cour arrière et la cuisine


Le luxe, quand même non? Une étape à la fois avant le village, quoi! :)


Mon lit


Celle-ci est pour Vickie :))


Et celle-ci...est pour Richard! héhéhé :))

dimanche 30 mai 2010

last call

Demain, à cette heure-ci, je serai pas très loin de la porte d'embarquement.
Demain, à cette heure-ci, je serai prête.
Pour ce nouveau départ.
Pour cette nouvelle chance que la vie m'apporte de refouler le sol africain.
C'est quand même incroyable.

Et pourtant.
Ce soir, à cette heure-ci, je n'ai jamais été aussi loin de la porte d'embarquement.
Ce soir, à cette-heure ci, je ne suis pas prête.
Je vis un nouveau départ. Ici même.
Une nouvelle chance que la vie m'apporte de fouler le sol d'un bonheur immense.
C'est quand même incroyable.

mardi 25 mai 2010

Accro

Depuis dimanche, je pense que je peux déclarer officiellement que j'ai un statut de couche velours.

Y'a en effet une coquinette blonde de type velcro qui est du genre auto-adhésive plus le départ approche :)

Certains comportements peuvent parler d'eux-mêmes. Le non-verbal, cé fort aussi. Et intense. Et touchant.

[Le VELCRO est fait de] deux bandes recouvertes chacune d'une texture différente, permettant lorsqu'on les met en contact d'obtenir rapidement une liaison amovible. On parle de bande auto-agrippante."

"La bande auto-agrippante est constituée de deux couches : une couche « crochet » qui est faite de petits crochets en plastique de type « hameçons », et une couche « velours » couverte de petites boucles en plastique. Quand les deux faces sont pressées l'une contre l'autre, les crochets agrippent les boucles et maintiennent les deux couches ensemble."

(Wikipédia)

... Un velcro de 7 112 km... ça existe tu? :))

lundi 24 mai 2010

paradoxal



Je n'ai jamais mangé autant de homards qu'en ce début d'été (pas par la date, mais bien par la sueur qui commence à me dégouliner dans le cou: quoi que c'est un bon préparatif pour ce qui m'attend).

Donc, vous disais-je, c'est la première année où je déguste autant de ces succulents crustacés qui font que vous vous fermez les yeux de jubilation.

J'ai aussi savouré, samedi, en compagnie de mes Zamis, un magnifique repas tibétain.

Et tout ça, avant de me mettre en mode "fade" du tô.

En espérant que mon cerveau garde en mémoire toutes ces saveurs.

jeudi 20 mai 2010

Indissociables



Pouvais pas m'empêcher de vous donner un avant-goût...

mardi 18 mai 2010

aaarrrrrggggghhhhh



La trotteuse trotte.
Et ma tête galope.

Rayer des items de ma liste.
Les mettre derrière moi.
Complétés. Accomplis. Remplis.
Effectués. Vérifiés. Classés. Emballés.

Une to-do liste qui va bon train.
Ma locomotive personnelle qui me tire vers l'avant.

Mais ouf.
Sentiment d'urgence.

C'est un peu ça aussi, les départs.
Fébrilité. Excitation. Exaltation.
En duo avec le p'tit rush du cerveau et des tripes.
Mais mautadit que j'aime ça.
Une chance!

N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace

samedi 15 mai 2010

Entre deux

Sentiment bizarre.
Être entre 2 eaux, entre 2 chaises, entre 2 mondes.

Je quitte.
Dans exactement 16 jours, je serai entre ciel et terre.

Je quitte pis j'ai envie de m'enraciner.
Je quitte pis j'ai envie de rester.
Je suis même pas partie pis j'ai déjà le goût de revenir.

Ne vous méprenez pas, j'ai quand même envie de partir.
Voici mon entre deux.
Mon p'tit boutte de dualité qui me déchire.

J'ai déjà écrit ici qu'on n'est jamais content de ce qu'on a.
Faut croire que ça me suit encore.

Mais bon.
Mettons que nous commençons à vivre le décompte.
"Pas facile" comme dirait l'voésin.
Alors nous profitons et profitons.
De tous les instants.
Au diable les "to do" listes.
Faut ben s'imprégner du présent.
Pour mieux l'apporter avec soi dans le futur.

Et je réussis pas pire pour le moment.

Mais me sens quand même entre 2.
David contre Goliath.
Charybde et Scylla.

Quossé que vous voulez, je veux toujours le meilleur.
Pis quand je l'ai, j'veux pas le lâcher.

Mais je sais que je le retrouverai alors ça va.
Je vais gérer comme on dit! :))

Inch Allah!!!!!

jeudi 22 avril 2010

Le p'tit printemps

Retour de la terrasse des 3 amigos sur St-Denis.

Par bonheur.

Je suis passée juste en face hier après-midi.

Par hasard.

Me suis surprise en train de saliver (lire: presque baver sur le trottoir) en me remémorant leur fameux marguarita.

Par inadvertance.

Le sucré-salé de ce rafraîchissant nectar qui appelle l'été, mais surtout, de tous les copains avec qui j'y suis passée. De toutes les jasettes qui ont émergées à cette terrasse exigüe (elle est toujours aussi mal amanchée) ou le voisin a le nez dans votre verre.

Par solidarité.

Mais qu'à cela ne tienne, faudra remettre ça avant mon départ.

Par gourmandise.

P'tit air de printemps quand tu nous tiens...

Quand la chimie va, tout va!

Eh voilà!
Les formations de groupe avec mes stagiaires sont terminées.

Sommes-nous prêts à partir ensemble vers l'aventure que sera ces 2 1/2 mois en villages maliens? Je pense que oui. Je crois que oui. J'espère que oui... :)

Une chose est certaine, nous avons réussi à créer ensemble une chimie bien réelle, palpable, qui rend tout le monde confiant pour la suite.

Microcosme joyeux d'où se dégage un respect mutuel, une harmonie évidente et une authenticité rassembleuse.

La chimie, c'est par là que passera toute la réussite de ce périple qui repoussera assurément les limites de chacun des membres du groupe. Dans mon boulot avec les enfants, on parlait toujours du lien de confiance à créer avant de pouvoir faire quoi que ce soit de constructif. Avec mon groupe, c'est la même chose. Et je pense avoir réussi à le créer. Eux avec moi, moi avec eux, et entre eux aussi. Je ne suis pas la seule responsable. Chacun y a mit du sien, avec une bonne dose de compréhension, d'ouverture, de considération et d'humilité. Et ce sera gagnant de transposer ces attitudes en contexte interculturel.

Vivement que nous goûtions maintenant à toute la saveur de ce groupe fantastique à la sauce malienne.

J'ai hâte de vivre ça avec eux.
Ils sont beaux: remplis de rêves, de volonté et de passions.
Voilà pourquoi j'ai choisi d'être accompagnatrice.
Rien que pour contribuer un petit peu à leur flamme, qui est somme toute déjà bien vivante.

samedi 27 mars 2010

délestage

À chaque fois que je bouge, je me déleste un peu plus.
Faut croire que je tends imperceptiblement un peu plus à chaque fois vers une simplicité INvolontaire...
Des trucs qu'il m'était IMPENSABLE de me défaire lors des derniers moves, se retrouvent aujourd'hui prêts à faire le bonheur d'autres humains.

J'ai toujours trouvé salvateur de faire le ménage de ses placards (lire: de se dépoussiérer l'habitude, de se désencrasser le "routinage").

BÉATITUDE

Il y a une sorte de thérapie à chaque fois dans ce branle-bas de combat, dans ce chaotique méli-mélo de trucs que l'on juge avec un regard parfois sévère, parfois empreint de nostalgie utile ou non. Mais même si y'a encore des incontournables que je ne PEUX pas envoyer à tout vent, je trouve que d'avoir la bougeotte, ça replace sa femme!

Ça fait comme un brainstorming de ce que je veux et de ce que je ne veux plus.

Et y'a de ces trucs qu'on aimera à vie. Cé d'même! ;)

Et ça va bien plus loin que de savoir si la-dite sandale chic, je vais bien finir par la porter un jour.

Thérapeutique, j'vous dis! Pour ceux qui sont plus sédentaires que moi, pis je sais que vous êtes un méchant paquet parce que cé pas trop dur d'être plus stable que moi, essayez pour le plaisir que ça vous procurera. vous m'en direz des nouvelles!

Avec tout ça, j'ai quand même retrouvé mon A-D-O-R-A-B-L-E poncho d'ado-de-16-ans-qui-végète-au-coin-du-feu-avec-sa-rouleuse-de-Drum-et-odeur-de-printemps! Bon, je sais, il n'est génial qu'à mes yeux, mais tenez-vous bien: Il me fait encore! Et j'ai la ferme intention de le reporter bientôt et ce, même si ça fait plus longtemps que je le trimballe que l'âge que j'avais quand je l'ai acheté.

Avouez que ça sera cute, éventuellement, une 'tite bonne-femme de 75 ans avec un poncho... héhéhé

Bon, cé pas que j'vous Zaime pas, mais j'ai une thérapie à continuer moi là...

jeudi 25 mars 2010

cé tu ben faite, la vie!

Vous le savez, je trouve souvent mon p'tit bonheur dans des choses incongrues et loufoques.
Un autre exemple qui vient tout juste de me péter dans la face.
Comme quoi la vie est ben faite.
Comme quoi n'importe quoi peut faire ma journée! :)



Je peux laver les coulisses de dessous de poêle à ma guise
parce qu'il S'OUVRE ET TIENT TU-SEUL!!!
C'est-y pas beau, ça???
Quelle p'tite bête magnifique!
Merci G.E.!

lundi 1 mars 2010

La saveur de la vie

Depuis maintenant une semaine, je suis en mode récupération.
En mode repos.
En mode « take it easy ».
Et je peux vous dire que ça fait du bien.
Du grand Bien avec un grand B.

Depuis maintenant plus d’un an que je suis revenue au Québec, je me rends compte que je n’avais pas mis ma pédale à off bien longtemps.
2 semaines et hop! Je m’exilais dans la grand’ ville.
2 semaines et hop! Je m’installais dans mon nid.
2 semaines et hop! Je commençais ma nouvelle job.
Quelques mois et hop! Je me retrouvais dans un nouveau nid.
Un été et hop! Zéro répit de vacances.
Un automne et hop! Je m’embarque dans l’aventure QSF.
Un hiver et hop! Je continue à courir.

M-A-R-S.
Mieux Arrêter pour Repartir Sereine!
Repartir la machine.
Se requinquer.
Se recrinquer.
Tourner la manivelle pour un nouvel air d’aller.
Dans une nouvelle vie qui sent bon la sauce à spag le dimanche après-midi.
Qui sent bon la complicité à l’œil brillant.
Comme des petits bonbons que l’on développe les uns après les autres.
Arc-en-ciel.

Life Savers.


jeudi 18 février 2010

animatrice 101

Gros week-end en perspective!

Je devrai entre autres:

Donner l'exemple
Diriger la vision du but commun
M'occuper de l'organisation
Faire preuve de dynamisme
Favoriser la participation
Démontrer du leadership
Évaluer de façon continue

J'ai du pain sur la planche!
Ça me motive au maximum, mais ça me fout un peu la trouille aussi.
C'est le temps de mettre en oeuvre ma capacité d'adaptation.

Être Responsable d'équipe QSF, c'est toute une aventure!

lundi 15 février 2010

ça chauffe!

Pour quelques temps, j'avais mis mon projet QSF un peu entre parenthèses.
De beaux p'tits crochets rose bonbon étoilés qu'un drôle de lutin avait dans ses poches...
Mais dead line oblige, je dois m'y replonger tête première.
Et c'est très correct aussi!

Donc, plus que 4 jours avant ma première formation d'équipe où je tiendrai la barre pour naviguer dans les préparatifs avec mes 8 membres de l'équipage.

Je travaille fort pour qu'on vive ensemble des moments significatifs.
L'esprit d'équipe, ça se gosse lentement, avec un canif de persévérance et d'implication, de motivation et d'engagement.

Lentement, mais sûrement, ça commence à sentir l'arôme de gazoil, de sueur et de banane plantain frite qui émane doucement du village. Doni doni y parait.
Comme si le "fume" (lire: fioume) malien arrivait doucement dans mes narines...

Vive l'aventure renouvelée!
Vive ma gang et vive la place que j'occupe sur cette planète!

samedi 30 janvier 2010

Quand le film n'est que prétexte

Dans l'fond, des fois, ce qu'on regarde est ben plus en d'dans que sur l'écran.
On regarde où on est, avec qui, dans quelles conditions et pourquoi.

Ce soir j'étais sous une doudou, avec les 3 Zamours de ma vie, dans le plus pur laine des bonheurs et parce que je ne voulais être nulle part ailleurs.

Ce soir, me suis trouvée chanceuse en titi.
Oui-stiti.

Vous souhaite de regarder en dedans de vous, pis de vous trouver aussi gâtés par la vie que je le suis.
Vous verrez, ça fait tout un velours. Un vrai.
Pis cé doux.
Dousky, je dirais même.

jeudi 28 janvier 2010

grrrrrrrrr!


Y'a des journées d'même.
Quossé qu'vous voulez.
Faut alors juste se museler un peu soi-même.
Pis attendre que ça passe.

C'est ce que je vais faire.

Pour éviter de dire des bêtises.
Va me mettre en quarantaine.
Rien qu'un peu.
Pour passer la pilule.

dimanche 24 janvier 2010

Off line

S’encabaner.
Ça peut être pour se cacher.
Mais ça peut être itou pour s’enrubanner.
S’enfirwouaper la tendresse.
Dans des guirlandes de pétillements.
Avec la trotteuse qui, à contre-courant.
File de son métier. File de parures de soie.
File des tapisseries de croyures.
Tisse des toiles de faisance.
Pis tricote avec des filons d’azur bleu.
D’azur d’air d’aller.
Plus loin.
D’air d’aller tout drette. En avant. Sans craintive foulée.
Comme une flèche pas pantoute empoisonnée.
Mais assaisonnée.
De plein d’affaires.
Méchant melting pot.
Crock pot de riures.
Ben mijotées.
Longtemps.
Humer l’effluve.
Non éphémère. Celle qui dure et s’incruste pour de bon.
Dans les pores pis toute.

S’encabaner.
Rien que pour un jour.

mardi 19 janvier 2010

Dracula version Pattinson


J'me suis laissée prendre au jeu.
Euh, j'veux dire... par les yeux de Marilou qui en redemandait. :)

Faut dire que j'avais été mis au parfum avec la présentation officielle des cartes de tous les personnages principaux en me faisant expliquer tous leurs liens et qui est qui et qui est bon et qui est méchant.

Ben coudonc, c'était quand même pas mal intéressant c'te truc!
À défaut d'Avatar (ça affiche complet le mardi soir...),
je me suis contentée d'Edward.
Vous savez, le troooooooooop cuuuuuuuuuuuute vampire qui semble avoir bien besoin de vacances d'où son teint blafard?

Va bien falloir que je me tape le premier film maintenant.
En attendant le troisième, dont mon petit doigt me dit que je risque bien de voir éventuellement (ou à tout le moins, d'en entendre sérieusement parler!) :)

lundi 18 janvier 2010

les Zachats

Aller faire des courses pour la job un lundi matin...
C'est comme si on commençait pas vraiment à travailler...

Ah! Faut se motiver comme on peut. :)
Bonne semaine!

dimanche 17 janvier 2010

scotchée

Quand t'as une mignonnette aux yeux bleus comme le ciel d'accrochée à tes baskets su' l'bord d'la porte, c'est p't'être ben que t'es vraiment à la bonne place.

On danse la koukaratcha dans l'corridor pis on trippe solide.
Ouaip, décidément, c'est ÇA la vie.

samedi 16 janvier 2010

Le cadeau de Mimi

À Noël j'ai reçu un cadeau inattendu.
Un cd. Tout simple. Fred Pellerin. Silence.

Les silences sont parfois tellement remplis de plein d'affaires.
Faut rien que savoir les accueillir.
Les accepter.
Les laisser s'exprimer.
Cé pas toujours facile à faire. Plus facile à dire.
Mais faut leur donner une chance.
Croyez-moi.

À trop s'écouter parler, on perd le vrai.
À trop vouloir faire, on perd le pouvoir faire.
Le savoir être. Ben avant le savoir faire.
Le reste arrive tout seul.
Finalement.
Enfin.

Mautadit que ça fait du bien.
Et plus encore.

dimanche 3 janvier 2010

vendredi 1 janvier 2010

feux de bengale

Ça chauffe icitte d'dans.
J'ai mis une bûche dans mon âtre.
Pour réchauffer mon âme.
Pour l'attiser un brin.
Pour contrer la froidure de l'hiver.
La neige a fondue tout autour de moi, tout d'un coup.
Sans avertir.
Réchauffement sur ma planète personnelle.

Ça a l'air qu'on peut trouver chaleur dans une tuque de Père Noël, dans une Barbie aux cheveux roses, dans une manette de wii, dans un kit crocheté à la main, dans 3 sachets de sucre ou bien même mocassins au pieds.

Faut pas chercher ben loin. Des fois ça se trouve tout près.
Faut rien que bien ouvrir les yeux.
Veux les garder grands ouverts.
Oh que oui.