samedi 26 septembre 2009

Chu dans l'jus, chu dans l'jus (dis-je en sautant sur place)

Ma chum s’en va.
Elle en a « littoral-ement » le droit.
Littérairement le choix.
La grand’ ville l’a assommée, décimée, déglinguée, désincarnée.
Cé certain. Quand t’as le/la vague à l’âme, té mieux d’aller te rouler sur la berge.

Mais mes galets à moi feront pu de rebond.
Je vais tant tellement chercher mon sel quotidien.

Tu mettais du piment où c’était fade.
Tu mettais du sucre où c’était amer.
Je t’en prie. Assaisonne-moi toujours.

La désintox humaine, ça existe-tu?

*Chu possiblement aussi pourrie que toi pour les au revoir finalement…*

lundi 14 septembre 2009

je fais du push

COOKIE FINALISTE AUX PRIX LITTÉRAIRES DU SALON DU LIVRE DU SAGUENAY-LAC-ST-JEAN - CATÉGORIE ROMAN
Nous avons le plaisir d'annoncer que le roman Cookie, de Sophie Bouchard (La Peuplade), a été retenu comme finaliste par le jury dans la catégorie Roman aux Prix littéraires du Salon du livre du Saguenay-Lac-St-Jean 2009. Bravo Sophie!

Commentaire du jury:

Ce premier roman véritablement électrique suit au jour le jour, sous forme de journal sans date et par le biais de courtes scènes élégamment croquées, les tribulations amoureuses et intellectuelles d’une jeune fille parfaitement de son temps qui sait vivre l’intensité de ses élans, de ses désirs, de ses lubies. Une écriture frondeuse, pleine de fraîcheur et d’une justesse de rythme étonnante pour une première œuvre, trace de cette Cookie, à la fois fragile et joueuse, un portrait extrêmement attachant. Sophie Bouchard réussit le tour de force de renouveler le roman d’apprentissage, en traversant l’autofiction au pas de course, pour nous prouver hors de tout doute que « la liberté est une question de marée, de ligne d’horizon », c’est-à-dire de mouvement et de vigilance au monde.

Texte tiré du blogue de La Peuplade

Achetez-le donc! Vous encouragerez une jeune auteure québécoise et en plus, vous passerez un excellent moment en compagnie de COOKIE, cé certain! :)

lundi 7 septembre 2009

Parcours de vacances

Pas besoin d'aller ben ben loin pour se sentir en vacances
ou
Le petit circuit de mon week-end


Pas de stress, je voyage en bus vers Québec. (À chaque fois depuis le retour d'Afrique, je cherche le trou dans le plancher, l'air climatisé déficient, la musique qui griche assourdissante ou le soap diffusé non-stop... et me dis que vraiment, le transport est un luxe, ici!)


Premier soir: Les chemins invisibles du Cirque du Soleil. Des lumières, de la musique enveloppante et de la magie, en voilà! Les costumes et maquillages de cette belle gang de fous me fascineront toujours. Après avoir couru pour se trouver THE spot, ils ont su nous faire lever le poil sur les bras! :)




Le lendemain, quelques kilomètres au bord du fleuve sous un ciel bleu et soleil irradiant sur la Promenade Desjardins, vestige du 400ième de la ville. La sainte paix!


On pousse jusqu'à la rue St-Jean, piétonnière pour le week-end de la fierté gaie. Ici, l'affiche contre l'homophobie de G.R.I.S. Québec.


En soirée, le Moulin à images du fascinant créateur, Robert Lepage. Ingénieux, un projet colossal totalement fou. À l'image de l'imagination d'Ex Machina.


On bouffe ensuite au Il Teatro, le restaurant chic du Capitole. Faut ben se gâter dans la vie, hein? On avait plus ou moins le look de la clientèle, mais tant pis. Au diable les paillettes. On se débouche une p'tite bouteille et jase et jase.


Sur le chemin du retour, on arrête prendre UNE consommation au Drague. Y'a du monde en bébitte sur la terrasse. On s'accroche évidemment les pieds. On rencontre des hurluberlus et on se lâche lousse. Et vogue la galère. On lève l'ancre. Absolument crac-pot, les Zamis! Le bonheur est dans la musique, dans l'ambiance et avouons-le, dans la faune urbaine! On fermera le bar et reviendra en zigzaguant. Mettons qu'on a fait tourner l'économie...


Finalement, on replacera notre estomac en se tapant des extraordinaire oeufs bénédictines dans ce chouette resto. J'y ai bu un chocolat chaud à 85% cacao (une fondue au chocolat dans une tasse!) J'ai eu une pensée pour ma copine Anik, bébitte à sucre. Sublime! Ça requinque, mettons!

Et voilà! C'était mon p'tit blog à images à moi. Quelle fin de semaine extra! Je vous en souhaite des pareilles pour apprécier la vie.

mardi 1 septembre 2009

La campagne à la ville

Fallait que je vous raconte...
Que je vous raconte mon retour du boulot.
Je marche sur le trottoir. Rue Hochelaga. Beaucoup de voitures. Beaucoup de bruit pour rien. Inutile et assourdissant.
Et soudain, des chants d'oiseaux. Par dizaines? Par centaines? Je ne sais pas, ils sont dans les grands arbres. Mais ils chantent tant et si bien que je me retrouve soudain à la campagne. Comme si le béton sous mes pieds se transformait en herbes folles. Comme si tout le smog, le béton et les gaz d'échappement s'enfuyaient loin.
Les oiseaux, je pense que ça s'en fout.
Ils chantent peut-être juste pour mes oreilles.
Un moment volé à travers la vitesse urbaine.
Merci à vous, amis ailés. Vous avez fait ma journée dans une simple ritournelle de cuicui sans soucis.