mardi 1 septembre 2009

La campagne à la ville

Fallait que je vous raconte...
Que je vous raconte mon retour du boulot.
Je marche sur le trottoir. Rue Hochelaga. Beaucoup de voitures. Beaucoup de bruit pour rien. Inutile et assourdissant.
Et soudain, des chants d'oiseaux. Par dizaines? Par centaines? Je ne sais pas, ils sont dans les grands arbres. Mais ils chantent tant et si bien que je me retrouve soudain à la campagne. Comme si le béton sous mes pieds se transformait en herbes folles. Comme si tout le smog, le béton et les gaz d'échappement s'enfuyaient loin.
Les oiseaux, je pense que ça s'en fout.
Ils chantent peut-être juste pour mes oreilles.
Un moment volé à travers la vitesse urbaine.
Merci à vous, amis ailés. Vous avez fait ma journée dans une simple ritournelle de cuicui sans soucis.

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