vendredi 27 novembre 2009

ensemble dans le rythme


YAMATO, les tambours du Japon
Tournée mondiale 2009 – 2010

Matsuri – Fiesta!
Les tambours, au cœur du rassemblement

Festivals et tambours

Le mot Matsuri (« festival japonais traditionnel ») vient du mot Matsuru, qui signifie « prier les grands esprits ». Les rituels du festival — qui vont des remerciements pour une récolte abondante aux prières pour la santé et la paix — étaient appelés Matsuri, et au cœur de chaque rassemblement Matsuri, se trouvait toujours Wadaiko, le tambour traditionnel japonais.

Le Wadaiko est un instrument primitif fait de peau d’animal et du bois d’arbres anciens (certains âgés de plusieurs centaines d’années). Il s’agit d’un instrument créé entièrement à partir de créatures ayant déjà existé, raison pour laquelle sa présence est plus imposante que celle d’autres instruments. Et que dire du son qu’il émet : il est impressionnant de constater qu’un arbre creux et une peau de bovin puissent produire un son si grave et puissant grâce au travail d’un artisan habile! Ainsi, un arbre ancien, au fin fond de la forêt, a repris vie sous la forme d’un Wadaiko plusieurs centaines d’années après sa naissance. Un batteur de tambour frappe le cuir avec un long et lourd bâton appelé Bachi. Le tambour résonne. L’arbre et la peau vibrent à l’unisson. Des sons puissants se propagent dans l’espace. Le son du Wadaiko pénètre en vous, non pas seulement par vos oreilles, mais par votre être tout entier.

Quand le tambour et le batteur de tambour ne font plus qu’un, le son devient Oto‑dama, « l’âme du son ». L’Oto‑dama — qui estconstitué d’âmes et de leurs idéaux – défie le langage et retentit jusqu’au ciel. En retombant, il enveloppe tous les êtres sur Terre. Le monde se met à vibrer doucement, entraînant chaque être dans sa suite. Le son des tambours unit l’homme à l’univers, là où le ciel et la terre, les esprits et les hommes et toutes choses et toutes créatures existent.


(informations tirées du site de la Place des Arts.)

Mettons que j'ai hâte... :)

Faire des folies de même, cé mon genre, ben oui et puis ?... :)

Mon île

Être bien chez-soi.

Avec, dans le désordre et de façon non exhaustive :

1-Ma musique, le plus souvent de sonorités étranges -lire étrangères. –lire vive Galaxie around the world pour nous faire découvrir plein de trucs.
Toujours mezzo forte (faut bien respecter les voisins).

2-Mes pantoufles en laine rose nanane et mauve tricotées maison et qui montent plus haut que la cheville. Pour le style on repassera, mais mauzus que mes pieds sont contents! S’ils pouvaient applaudir des orteils, ma foi, ils le feraient!

3-L’encens qui brûle lentement et m’enveloppe. J’aurais dû faire une étude longitudinale sur le nombre de bâtons que j’ai fait brûler depuis mon adolescence. Je dois assurément contribuer à l’effet de serre avec toute la quantité de patchouli et autre fragrance d’un autre temps lancée dans l’univers.

4-Mon verre de rouge. L’appréciation du vin rouge est-elle directement proportionnelle au nombre de cheveux blancs? Je pense que oui. Ouch. Je me mantantise ou je me snobinise, je sais pas. En tout cas, j’apprécie cette robe. C’est d’ailleurs à peu près le seul genre de robe que j’apprécie…

5-Ma clope. Ben oui, je sais, vous allez me dire que c’est vraiment pas cool, la clope en cette fin de 2009. Mais celle inhalée en soirée, en duo avec le rouge, elle est vraiment pas mal. Faut que je m’assume. (Mais je suis pardonnée. À cause, l’encens cité plus haut).

6-Avoir du temps pour soi. Toute seule. Être asociale pour un moment. Pour réfléchir à ne rien penser. Sans fioriture. Sans paraître d’être quelque chose. Et de pouvoir porter les dites pantoufles citées en 2. Et fumer tranquillo la clope citée en 5.

Vraiment, être bien chez-soi nous aide à être bien chez-vous.
Ça relaxe, détend et nous requinque le pompon pour la suite des événements mondains.
Ça me remet disponible.

Indiscutablement, ça me plaît.

samedi 14 novembre 2009

Anticipation vs acceptation

"L'étude des comportements d'anticipation permet de déterminer dans quelles conditions l'organisme est capable de prévoir, à partir de la situation actuelle, la situation future et, par là, de s'adapter par avance à cette dernière [...]" Encyclopédie Universalis

Comment anticiper... Leloup?
Je pense qu'on ne peut qu'espérer et attendre, pour voir.

Impossible, si on examine la créature-homme, de s'adapter à l'avance à ce qui nous attend en tant que public...

Faudra simplement accueillir ce qui se présentera à nous comme une aventure expériencielle intense et certainement mémorable.

À très bientôt, THE Wolf! :)

mercredi 11 novembre 2009

Une vie à paillettes

Il fait soleil et le ciel est bleu. Il fait vraiment beau.
Je ne m’en rend pas trop compte parce que je suis malaaaade.
J’ai chaud dans mon manteau.
J’ai chaud dans mon corps.
Mais il faut bien aller à l’épicerie.
Il parait qu’il faut s’alimenter quand même quand on est malaaaade.
Et surtout boire beaucoup de liquide.
Suis tannée de l’eau.
Ai envie de jus d’orange. Ai envie de boire à même le tétra pak de Oasis Pur Déjeuner.
Et quand le nez est bouché, on pense qu’un litre de jus pourra peut-être nous liquéfier la congestion. Enfin, c’était mon idée.
Alors je pars, commandant à mes pieds de se mettre un en avant de l’autre et de marcher jusqu’à la lointaine épicerie (un coin de rue, ça semble loin quand on est malaaaade).
Et juste avant de tourner le coin, dans les feuilles mortes qui se reposent, j’aperçois un petit, que dis-je, un minuscule clin d’œil rose. Je ne me penche pas tout de suite. Je serai mieux disposée à le ramasser une fois mon regain de vitamines à l’orange en ma possession. De toute façon, je referai le même chemin au retour.
Je me rends à l’épicerie et achète beaucoup beaucoup de liquide. À l’orange, aux légumes et même du lait même si pour les sécrétions c’est pas ben ben bon il parait, mais demain matin je me ficherai pas mal de ça et aurai besoin de mon café…
Et j’oublie mon clin d’œil rose.
Je remarche pour revenir à la maison.
Et presque rendue, je me rappelle.
Voyons, je suis pas pour refaire le chemin avec mes sacs remplis juste pour retrouver mon précccccieux. Franchement.
Mais incapable de résister, je rebrousse chemin.
Je ne le retrouve pas tout de suite, plus trop certaine de quelle feuille du tas je dois chercher. Je sens une tite panique nounoune s’emparer de moi. Il ME FAUT le retrouver. C’est devenu une question de survie.
Et là, tout d’un coup, il me sourit de toutes ses fioritures de petite fille.
Sans crier gare, je m’aperçois soudain qu’il fait soleil, que le ciel est bleu et qu’il fait vraiment beau!
Un si petit, si banal objet qui vient de faire refouler dans ma tête et dans mon cœur des après-midi entiers passés avec ma coucou, à imaginer toutes sortes d’histoires de cœur rocambolesques. On portait des lulus en ce temps-là. On assoyait nos chéries dans une Corvette qui ne fonctionnait plus depuis belle lurette, mais on s’en fichait. On les assoyait tant bien que mal dans des fauteuils roses, à cause de leurs jambes qui plient pas vraiment et on leur inventait des amourettes et de multiples occasions de revêtir toute leur garde-robe dans la même soirée.
Par extension, ça m’a rappelé le condo de hamster et le jeu de mémoire avec des images de bibittes. Ma foi, on jouait toujours aux mêmes affaires, mais ça nous convenait parfaitement. C’est sécurisant faut croire, de répéter les mêmes patterns.
Dans un minuscule clin d’œil rose, j’ai retrouvé une partie de ma vie de petite fille à lulus. Et j’ai aussi pensé à la fillette à qui il appartient et qui l’a laissé tomber sur le trottoir. Peut-être que c’est à son tour de s’inventer une vie à paillettes. Je lui souhaite.
L’ai mis dans ma poche. Évidemment.


A...A....A....tchoum!

Les temps sont durs pour qui, comme moi, souffre d'un sinus auto-congestionnant,
tel un tunnel Lafontaine à l'heure de pointe.

Ce n'est pas tant les globes occulaires voulant sortir de ma tête à chaque éternuement qui me questionnent, que la subite ostracisation (bon, le mot est peut-être un peu fort) subie en ces temps de méfiance grippale extrême.

Au lieu du réconfort espéré (on cherche tous notre mère qui vient nous apporter un bol de soupe Lipton poulet et nouilles quand on est malaaaade, non?), je suis confrontée depuis hier au fameux et incontournable commentaire: "J'espère que tu n'as pas LA grippe!"

On a beau morver dans notre coude, se détruire la peau des mains à force de Purell et faire brûler nos kleenex pour désintégrer toute forme de microbes potentiellement transmissibles, on reste surveillé et épié. Tout à coup que Celle dont il ne faut pas prononcer le nom se cacherait dans ma poche...

Je suis certainement l'unique responsable de mon immunité déficiente avec ma tendance qui se maintient à me garrocher à gauche et à droite. De plus, on est en NOVEMBRE, gang! Mais c'est pas parce qu'on l'appelle le mois des morts, que je vais vous envoyer la faucheuse en vous serrant la main.

Considérant que j'ai rien qu'un rhume plate, moche et avouons-le, un peu handicapant pour l'efficacité, j'aimerais quand même avoir le droit de larmoyer et de renifler en paix.

Et vivement que je me guérisse pour me faire vacciner au cas où mon voisin aurait des symptômes...
---D'ailleurs je lui ai dit, hier: "J'espère que tu n'as pas LA grippe....." MUAHAHAHAHAHAHA

vendredi 6 novembre 2009

L'entreprise sociale pour la scolarisation

Ça y est!
Les dés sont jetés.
J'ai décidément la main chanceuse puisque j'accompagnerai un groupe de 8 stagiaires dans le projet qui était mon premier choix de stage!
Je vais les rencontrer ce soir pour la première fois et nous passerons toute la fin de semaine ensemble. Au Camp Minogami près de Shawinigan, rien de tel pour commencer à créer des liens.
Je vous présente les objectifs du mandat outre-mer: Ceux et celles qui me connaissent bien reconnaitront que cela me motive au plus haut point!

- Améliorer la qualité et l’accès à l’éducation;
- Permettre à des jeunes du Québec de connaître différentes réalités culturelles.
- Participer aux activités de mise en place des jardins maraîchers;
- Appuyer les associations de parents d’élèves à planifier la gestion des fonds recueillis;
- Contribuer à l’épanouissement et à la durabilité des écoles communautaires à Zantiébougou;
- Favoriser l’accès des jeunes filles à l’école;
- Permettre à des jeunes Québécoises et Québécois de connaître les réalités sociales et économiques de la communauté d’accueil

Un nouveau nuage rose me transporte!
Il parait que l'on fait son propre chemin dans la vie. C'est bien vrai!
Ah! J'ai hâte de vous en dire davantage.
Continuez à me suivre, vous pourrez une fois de plus goûter à la "sauce africaine" :)