Awa qui souffre en silence et qui s'agrippe à moi pour se consoler, instantanément.
Awa qui n'a pas choisi.
Elle est là, simplement, comme sa dizaine de frères et soeurs.
Je pourrais vous raconter sa réalité quotidienne, mais je ne le ferai pas.
Ce n'est simplement pas nécessaire, c'est tout.
Je prends Awa dans mes bras, et ainsi, à deux, sa tristesse est moins lourde à porter.
Avis aux lecteurs: Loin de moi l'idée de faire de cet espace une zone de larmoiement et d'apitoiement comme on a déjà vu dans de mauvais documentaires. Je ne suis pas ici pour ça et ceux et celles qui ont fait le CFCI avec moi savent à quel point j'exècre l'image de l'enfant africain avec le bedon enflé et la mouche au coin de l'oeil - même si elle existe réellement, cette image,- elle ne doit pas nourrir l'imaginaire populaire dans une généralisation grotesque.
2 commentaires:
Bonjour jumelle!
C'est très touchant ce que tu as écrit...
Je ne sais que dire que...Je suis avec toi et tout les petits enfants et les grands que tu rencontres et que tu rencontreras!
Je suis certaine que tu ensoleilles leurs journées avec tes sourires et tes câlins
(gang de chanceux...)
Jt'aime fort
(fais attention à toi dans tout ça hein?)
xxx
Salut Djou,
Wow quel beau message. Je te comprends tellement dans cette situation!
Prends soin de toi autant que tu le fais pour les autres.
Gros bisou
Émilie xxxxxxxxxxx
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